2023
Rise Records
Spotify | Deezer
J'avais envie d'écouter quelque chose d'un peu pêchu, d'un peu sec mais en nuance. Faut dire que je ne connaissait pas du tout, mais alors pas du tout les suédois de Kvelertak. Il serait intéressant de faire la sociologie de ces pays du nord de l'Europe et qu'on m’explique quel climat, quel inclinaison culturelle fait qu'ils produisent tant et tant de groupe de métal, cette musique qui peux être parfois froide mais assurément chaude surtout ? Qu'est ce qui justifie que la balance penche vers le cercle polaire, et pourquoi les peuples latins en font moins (mais pas moins bien s'entend). Je demande, si quelqu'un sait.
Je n'ai pas essayé de traduire les paroles, je m'en excuse, j'essaye de le faire le plus souvent possible, mais parfois j'aime tant la musique que j'ai peur d'être déçu. Et parfois j'ai pas envie.
Endling est de ces plaisir simple au départ, une machine hyper efficace qui tape extrêmement juste dans son genre. On y retrouve quoi, sinon ce hard rock un peu sexy, un peu de hardcore, un peu de sludge, un peu de doom. La valse des étiquettes pourrait être longue mais arrivé à la fin nous aurions oublié le début. Alors disons qu'il y a là un héritier émérite de Ghost, j'ai pas d'autre référence plus évidente pour vous signalez à quoi ça peut ressembler. Et pas avare encore, ces vikings, avec pas moins de cinquante minutes pour dix piste, c'est l'assurance de pas s'emmerder.
Et puis quel pied, quand les chœurs viennent soutenir le chant dans la plus belle tradition héroïque. L'album est plein de surprise, il se permet de passer d'une intro digne du black métal à un passage contenant un banjo, ou quelque chose d'approchant, ce me semble, parce que merde pourquoi pas, on vous emmerde, on a pas de compte à vous rendre, tient mange, mange et étouffe toi dans ton indignation.