King Gizzard & The Lizard Wizard - The Silver Cord

 











2023
KGLW
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Il y à quelque chose de  plus aériens dans la musique des australiens sur cet album. Nonobstant que le précédent album sentait l"essence et la rouille, le désert et la magie noire, il en avait l'aspect, le gout, l'odeur donc, le bruit. Cet album ci, le je ne sais combien-ème, prend le contrepied d'un Pétro Dragonic qui se voulait rugueux et tranchant, avec un mélange de pop et d'électronic qui confine à la dance. De la dance  musique presque, avec "Set" d'abord, sonorité très 80's, rythme rapide, chant saccadé, on y dance aisément, et puis "Gilgamesh" plus sombre, presque techno, une vibration des années 90, un titre sous acide qui s'accélère au rythme des battements de cœurs des danseurs exténués. 
C'est en parfaite transparence que le groupe annonce la tonalité, posant entouré de nombreux claviers électroniques dont on sais qu'ils ne sont pas là pour faire figuration. Et ça continue avec "Swan song" encore  plus rapide, boum boum boum 120 bpm et le cœur au bord des lèvres.
Mais KGLW tire son épingle du jeu avec cette façon si particulière de composer une chanson. Le chant  y est reconnaissable, et malgré  un début somme toute classique, l'album devient vite une boite de nuit sur ses quatre derniers titres, ça va sévèrement transpirer en concert, je veux dire, plus qu'a l'accoutumé.
L'album est un régal, on y est content de retrouver ces six là dans un registre auquel ils ne nous avaient pas habituer, démontrant  une fois de plus combien ces australiens  là, prolifique comme jamais, explorent chaque continent d'un genre en y puisant  une  inspiration infinie. Reste à espérer qu'ils ne brulent pas la chandelle par les deux bouts.

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