Whow déjà sept ans depuis le premier album de Beach Fossils, ce sont ces groupes qu'on suit un peu de temps à autre qui vous font vieillir tranquillement. Dans le cas du groupe qui nous intéresse, la maturité a du bon. Ce quatrième album est sans conteste le meilleur de ce qu'il ont pu faire jusqu'à présent. Et pourtant le niveau était pas franchement mauvais. La faute sans doute, à une production bien ficelée, des arrangements précis et mélodiques au couteau et aussi à cette basse omniprésente sur les morceaux. Dieu sait que j'aime la basse.
Sans être pour autant ce qui se fait de mieux, on peut affirmer qu'aujourd'hui c'est bien Beach Fossils qui s'est fait le meilleur ambassadeur de cette scène Pop Rock de New York .
Si vous ne goutez pas ce genre de musique, je vous conjure d'écouter ne serais ce que "Be Nothing", meilleur titre de l'album dont la seconde partie est un pur diamant brut.
On ne comprend guère la stratégie de Trent Reznor ces temps ci. Voilà le bougre qui annonce la sortie de trois EP successifs au sein de The Null Corporation. Pourquoi trois EP ? Pourquoi pas trois albums ? Après tout, cela fait quinze chansons. Et même si cet album final n'est pas très homogène, qu'importe ! Dans les deux catégories de fan de NIN, il se trouvera les haters pour qui tout ce qui est parut après The Downward Spiral est un saladier de chiasse et les autres qui auront su évoluer avec le bougre Reznor, qui, en bon boulimique d'inspirations, n'a cessé de triturer, de créer, de torturer ses instruments et son cerveau afin de nous ravir années après années avec des album audacieux et novateur. Et je paraphraserais un journaliste d'un mensuel musicale américain : Personne ne sonne comme Nine Inch Nails, personne.
C'est dit.
Alors quoi ici ? Cinq titre, l'introductif et très accrocheur "Less Than" est un peu la quintessence de ce que Trent est capable de produire dans cette veine catchy, ultra racoleuse mais original malgré tout. La chanson supplante allégrement un titre comme "The Hand That Feed" C'est un concentré d'énergie qui en vitesse de croisière dévaste en live.
"The Lovers" , la seconde piste, plus électronique, balance une ambiance gênante , beaucoup de claviers, un piano, un rythme déconstruit, aurait très bien pu se trouver sur un album comme Year Zero.
"This Is Not The Place" ralentit encore le tempo, on est sur la vitesse d'un "Piggy" là, chant sensible, pousse dans les aigus, une fragilité qui transpire par le chant de Reznor qui semble sur le point de se briser à tout instant.
"Not Anymore" Alors là je dois dire que j'aime ce coté collage de chansons qui n'ont rien à foutre ensemble. La chanson aurait bien pu se trouver sur l'EP précédent, on est plus sur du rock Industriel, dans la veine bruissante, chant et guitare saturé, échos, un coté sale qui ne déplait pas et qui devrait bien décrasser les oreilles en live.
Pour finir en beauté, on nous assène un "The Background World" qui à mon sens est aussi bonne sinon meilleur que "Less Than". On est là en face d'une des meilleures chansons de Nine Inch Nails, une qui rentre directement au panthéon Reznorien. Une chanson qui monte doucement en puissance, qui part à chaque fois dans le sens contraire d'ou on l'attend. Quand à ce finish bruitiste et destructeur, il laisse pantois. Musicalement, ce que Trent Reznor à fait de mieux depuis "Zero Sum"
Cette série d'EPs se picore comme à l'apéro, prenez ce qui vous chante. On pourrait pousser le vice à croire que les chanson on volontairement été mélangez dans le désordre au gré du hasard pour brouiller les pistes. Qu'importe, même après trente ans de carrière, on arrive à encore à se faire surprendre par un musicien, c'est assez rare pour être apprécié sans retenue.
Fallait il s'inquiéter de cette production confier à Mark Ronson ? Producteur émérite, certes, mais peu connu pour avoir produit des albums de Rock, au sens large du terme. Et bien évidemment, les avis sont partagé, et très tranchés, parfois. D'un coté, ceux qui crient à la trahison, à l'arnaque, au commercial, les puristes dur qui vénèrent le groupe jusqu'à Song For The Deaf et puis c'est tout. Ceux là, éternelle déçus depuis plus de quinze ans, viennent à chaque sortie crier leur désespoir, leur incompréhension. Pourquoi l'hormonal Josh homme ne fait il pas le même album depuis vingt ans ? Mais parce que c'est une question de survie, mon bon ami (et je reste poli). Alors je comprend qu'on aime pas le tournant amorcé depuis Lullabies To Paralize , guitares moins saturé, moins grasse, éloignement du Stoner Rock des succès. Mais tout ça, c'est ce qui fait la différence entre un groupe qui, à mon avis, est excellent, et un autre qui disons, serait un bon groupe avec un gros carton qu'on appellerait "Go With The Flow" par exemple.
Les même qui hurlait contre Linkin Park et qui les sifflaient en festival et qui aujourd'hui lâche des larmes de crocodiles après le suicide, tragique, de leur frontman Chester Bennington. Les Plus malin auront déjà compris ou je veut en venir. La musique est remplis de très bon groupes qui n'ont pas su ou voulu évoluer et qui sont maintenant condamner à rejouer les mêmes chansons à chaque concert, esclaves de leur succès, quand ils n'ont pas tout simplement disparu de la circulation.
Alors ce Villains ? Et il continu ce qui avait été amorcé dans le précédent opus. La rage est maitrisé au profit d'une production léché qui fait la part belle aux mélodies. De fait, les morceaux s'en trouvent densifié, et forcément plus variés, plus hétéroclites, mais toujours avec le soucis d'une musicalité exalté. Alors qu'on se rassure tout de même, Villains est un album de rock, dans l'essence comme dans la substance. Pas de déception de ce coté là. On fait simplement un peu plus de place à la voix de Josh Homme pour qu'il s'exprime, mais nous, simple mortel, on vas continuer à bouger la tête et nos culs en rythme avec ce nouvel album, et ça c'est garantie.
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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