2011
C'est exactement ceux dont je parlais dans l'article d'hier ( Something Gloomy ). Et Still Corners n'échappe pas à la règle qui veut qu'en ce moment, une floppée de jeune groupe choisissent de surfer sur la vague de ce rock aériens, tel les No Joy ou Cults, Et même comme the XX encore avant, mais dans un registre plus minimaliste. Bref, tout le monde essaie de s'engouffrer dans la brèche avant quelle ne se referme . Toutefois, dans cette période d'abondance ( qui ne veut pas dire qualité ), certains groupes arrivent encore à tirer leur épingle du jeu, comme Still Corners. Tout les ingrédient y sont réunis, rythme lent de la batterie, la basse en second plan mais toujours présente, les guitares... discrètes aussi . En fait, jamais un instrument ne semble mis en avant, la ou Still Corners réussit sont coup, c'est justement de créer des chansons avec des instruments qui semblent toujours en arrière plan, même la voix. Chaque pistes nous invitent à tendre l'oreille pour essayer d'y déceler ce qui s'y cache, ha, voici un claviers, ha, ici un petit riffs de guitares en sourdines. Rien n'est évident et c'est ce qui m'a particulièrement plus dans cet album. J'aime la musique qui ne se laisse pas apprivoiser, qui se rebelle et semble fuir à chaque écoute. Le résultat est mélancolique, triste, comme une nuit de brouillard, tout est faussé, notre perception et nos sens nous jouent des tours, et au coin de la rue, un chat noir vous regarde d'un oeil blasé...