Mechanical Elephant - Awake

























2015
Self production
Bandcamp | Soundcloud | Web

La musique ambient, en général, c'est plutôt chiant. Non pas que ça soit mauvais, mais même si c'est beau, les morceaux durant plus de vingt minutes ont tendance, sauf rares exceptions, à m’exaspérer. La musique drone ou ambient m'évoque toujours les même choses, c'est tout un panel de superlatifs, aériens, spatial, cotonneux, chiant ou encore mon préféré, éthéré, parce que tout le monde l'emploie mais personne ne sait ce que ça veut dire, ha !
N’empêche, de temps en temps, un artiste, un musicien, s'impose à moi dans ce style particulier. Mechanical Elephant, est une de ses formations obscures dont on ignore le nom des membres et qui sévit dans son coin depuis fin 2012. Après maturation, leur premier album "Awake" est sorti sur le web fin février dans l'indifférence quasi générale, noyer dans la masse des publications, et je dois ma chance  à une fréquentation assidu de Bandcamp, et à la chance.
Je mentirais en disant qu'il s'agit juste de musique d'ambiance. Clairement, c'en est, mais il y à le petit plus qui fait que. A commencé par le chant. Pour ne pas m’étendre trop, disons que c'est triste, carrément. Ce chant, presque douloureux, lâchant quelques phrases au cœur du morceau comme un cailloux dans la mare, ce chant qui suinte son mal être de la même manière (influences ?) qu'un Thom Yorke de Radiohead (période Kid A/Amnesiac). C'est également ces choeurs féminin (Can You Hear) très discrets, lancinants, qui complète à merveilles la voix principales dans un jeu de cache cache et de collages sonores foutrement bien construit (Flooding).
De manière générale, on y retrouvera des traces des grands frères de M83 (pour les synthés) ou Sigur Ros (pour les percussions et les violons/violoncelles). Toutefois, avant qu'on ne crie au plagiat, il ne s'agit  ici que d'influences notables, qu'on reconnait de temps en temps, mais pas si souvent que ça.
Awake est un vrai album original, qui s'il est parfois un hommage, peut  être involontaire (c'est son/leur premier album), mais on pardonnera facilement, d'autant plus que le travail de composition à été magnifiquement orchestré, pour un résultat aussi pointu qu'un mécanisme d’orfèvrerie.
Ça s'écoute bien, même très bien, et plusieurs fois, s'il vous plait, ça devient rare de nos jours, un albums qui donne envie de spammer sa souris avec replay.



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