2021
CYHSY
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Voilà un groupe qui détonne, et ceux depuis des années, avec son chant nasillard et fragile. Vue en concert en 2007, ils ne m'avaient pas laisser un souvenir très vivace, probablement parce que je n'étais pas prêt à apprécier leurs musique. Aujourd'hui je crois l'être, et l'écoute de ce New Fragility m'a ravi de bout en bout. Je crois être plus mature, sans doute, plus ouvert donc.
Musicalement, c'est le triomphe de ce rock alternatif américain comme eux seul savent le faire, à l'instar d'un Sufjan Stevens, par exemple. Alors quoi, des guitares bien sur, sèche ou électrique, une section rythmique classique basse batterie qui fait honnêtement le travail, et puis alors, des claviers, un piano, un harmonica, quelques cuivres, des cordes. C'est un disque bigarré et légèrement foutraque, qui malgré sa tristesse, par dans de nombreuse directions. Un disque qui ne s'impose pas de limites, donc, sinon celle de son auteur compositeur, qui est désormais seul au commande. Alec Ounsworth prouve encore que l'on à pas besoin d'être plusieurs pour composer, on le savait, mais surtout, il sort son disque le plus intime, le plus personnel, puisant la matière dans sa propre vie, certes romancée, mais pas pour autant contrefaite.
C'est un disque magnifique et éclatant de vie que ce New Fragility , le meilleur du groupe, rendu à son plus petit dénominateur commun, son chant sensible unique en son genre, et c'est donc le meilleur.