LORN - DROWN THE TRAITOR WITHIN

























2019
Wednesday Sound
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Finalement, parler de cet album n'est qu'un prétexte pour parler de Lorn. Cet album d’ailleurs, assez court, et plutôt anecdotique malgré quelques bonnes idées, au regard  d'une discographie déjà bien fournis. C'est qu'il s'agit avant tout d'un inventeur, d'un explorateur, qui bidouille dans son coin la bande son anxiogène (tendance AKIRA) d'un monde qui partirais à la dérive. Il y à, chez Lorn, toujours de la noirceur, de l'ombre, de la tristesse et de la mélancolie. Parfois un peu de lumière, mais plutôt comme de la lumière qu'in verrait à travers une vitre sale. Difficile de coller des étiquettes sur la musique du compositeur américain tant elle varie d'un disque à l'autre. Sans tomber dans le chausse trappe de ce que l'on appelle "new retro wave", il est capable d'utiliser une partie de ces sonorités dans des compositions résolument modernes et actuelles (on en reparle dans dix ans bien sur).
Je ne saurais trop vous conseiller sur la discographie d'un compositeur vraiment à part dans le paysage électronique, avec une musique très visuelle, cinématographique, qui ne manquera pas d'invoquer l'imagination des auditeurs. Lorn, on finit toujours par y revenir, pour une chanson ou pour quatre albums d'affilé, c'est comme un vers qui creuse la peau et dont on ne peut pas se séparer, pour le meilleur et pour le pire.
Je vous laisse avec le clip de "Anvil" sur l'album Vessel, qui est à mon sens, une des plus belle et des plus triste composition qu'il n'ai jamais fait.

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