Liongeist - S/T

 











2023
Liongeist
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Enfin l'eau, venue lécher une terre sèche et craquante sous les chaussure. Enfin le répit, nous ne mourrons pas de soif, pas cette années. L'odeur de la terre humide remonte depuis le petit parcs en bas de chez moi. On appelle cela le pétrichor, l'odeur après l'averse. Cela  peut aussi bien être l'odeur du béton humide, qui recèle aussi en son seins mille senteurs des villes, du poissonnier du marché de la place à celle de la pisse de chien, rincé par un écoulement bienvenu. La pluie lave ma rue et ma mélancolie. Le gris égalise la lumière venu du ciel. A peine y distingue on quelques mouettes et  pigeons qui volent ici et là en quête de nourriture. Dans le petit théâtre de ma rue, le décor se pare de belle fleur blanche en éclosion sur les magnolias, les bourgeon vert explose sous les coup de boutoir de la vie qui renait, et déjà, on peut de nouveau sentir les parfums de la rôtisserie qui vole jusqu’à moi, les cris des écoliers à l'heure de la récréation, les invective des étudiants qui mangent en bas de chez moi entre midi et deux. Comme il est bon de ressentir  à nouveau tout les parfums de l'existence, fussent ils désagréable.

Il y à chez Liongeist comme cette ambiance  un peu grise, entre deux, qui caractérise le printemps. C'est une période propice aux mélancolies les plus dures comme aux étincelles les plus forte. Entièrement instrumental, l'album permet qu'on veuille bien y coller nos propres émotions sur la musique, comme dans les bandes dessinées de Jason (les personnages on de grands yeux blanc inexpressif, et c'est au lecteur d'y coller les émotions qu'il veux que les personnages aient). C'est tout pareil ici. Musicalement, c'est du lourd, on est dans une vibration heavy post rock, avec tout ce que cela  implique. Deux guitares se partage la rythmique et les arpèges, une batterie lente et puissante et une basse tout en lourdeur, au son gras qui prend aux tripes. Les morceaux de bravoure s'y enchaine sans jamais être ennuyeux, le disque est juste, la longueur est bonne, la musique y change l'âme juste ce qu'il faut pour qu'après l'écoute, on reste un instant saisit, immobile, à se demander si on le ré écoute ou bien si l'on ne sortirait pas respirer le pétrichor.

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