2023
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Je n'ai pas pu résister longtemps aux sirènes (de pompiers) et me revoilà pour Terzij, avec peut être l'un des artwork les plus beau qu'il m'est été donné de voir depuis très longtemps. Il y aurai beaucoup à dire à propos de cette photo, mais intéressons nous plutôt à la musique à laquelle elle se rapporte.
Car après tout, il n'y à que trois chansons sur ce disque, dont les deux derniers, il faut admettre font onze et quatorze minutes. Un album assez court mais dont la longueur permet l'expression de la créativité des néerlandais. S'articulant sur une base de hardcore et de black métal, la musique de la horde est tout ce que l'ont pourrait qualifier de post. C'est qu'il y à quand même un certain sens du lyrisme dans toute cette violence et ce chaos organisé. Déjà de la colère, de la rage même, dans ce chant qui vient droit des tripes. C'est rauque, ça crisse sur le tympan sans pitié. Et si après une longue intro lancinante comme une buche qui se consume, on sentirais poindre un début de questionnement, le groupe vient tout de suite à la rescousse en pompier pyromane pour remettre la rage au centre du village.
Trois chansons, animé par un murs de guitares aux envolé épique, sur le mitraillage appliqué d'une batterie qui s'emballe comme une machine devenue folle. Il n'en fallait pas plus pour incendier l'oreille de l'auditeur, sans mauvais jeux de mots.
Mais est ce moi ou bien ça sent l'essence ?