2019
Volar Records
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On ne sait guère trop rien de ce trio de femmes, Susan, si ce n'est qu'elles viennent toute de Los Angeles. Hormis ça, j'ai la flemme de cherché plus avant des détails ou je ne sais trop quoi. J'ai hésité avant d'écrire qu'il s'agissait d'un groupe féminin, l'époque est sensible avec le féminisme et je ne savais pas par qu'elle bout prendre le problème. L'occulter ne m'a pas parut plus judicieux que d'écrire "un groupe de fille" comme j'ai pu le lire dans dans des magazines musicaux il y à plusieurs années, ce qui m'avait déjà parut à l'époque horriblement condescendant. Ho regarder, les nanas font de la musique, comme les mecs.
Sauf qu'en l’occurrence, elles le font bien, voir mieux.
As I Was est un album de ce que l'on pourrait qualifier de "Power Pop" , cette musique qui à le cul entre la pop à chanson et rock. Avoir le cul entre deux chaises n'est pas forcément une mauvaise chose , mais c'est aussi un jeu d'équilibre précaire qui demande un peu de doigté.
Un peu trop pop et l'énergie des guitares se dilue dans a mélasse, un peu trop rock et on obtient un album mou.
Donc pas d'inquiétudes à avoir ici. L'équilibre est respecté et ces trois paires de chaussettes sur la pochette donneront envie de secouer la tête à l'écoute de ces dix pistes.
Vingt sept minutes, c'est la durée de cet album qui éclaire comme une étoile filante un matin un peu trop gris et humide. Masquant le bruit de la pluie, il déploie son énergie parfaitement égale sur une demi heure d'écoute qui passe aussi vite que cinq minutes. C'est pop et rock, ça ne tire pas couverture d'un coté ou de l'autre, c'est nerveux, mais tout en retenue. On sent le talent dans la composition des morceaux, certains arrangements surprennent agréablement. Sans réinventer le genre, Susan propose une relecture agréable, jamais chiante, jamais clinquante, presque sobre. Un très album en somme.