2019
Vendetta Records
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Ça ne s’appelle pas Black Métal pour rien. C'est un genre que je découvre vraiment et par petite touche depuis très récemment, je n'ai aucune référence pompeuse et obscure à faire, je ne sais pas qui règne sur ce royaume, je m'en fout. A l'image de ce très bel artwork, très évocateur, écouter ce aevum revient à faire face à l’immensité. Que ce soit celle de la vie, de l'univers, ou quoi que ce soit d'intangible mais déprimant, l'expérience s'apparente à hurler face à une tempête de flammes en croyant pouvoir l'arrêter de sa petite voix désespéré. Ce n'est pas joyeux, mais mais ce n'est pas ce que j'ai entendu de plus triste dans ma vie. La voix se noix et se débat dans les remous permanents d'une batterie au staccato de mitraillette, de la guitare rythmique et de la basse dans le brouillard dans le fond, quand à la rythmique, et bien elle semble faire échos à la voix. Noyé dans la masse, submergé par une lame de fond, elle lutte pour ne pas se noyer. De mon avis, un bon album, très expressif, qui aurais gagné à être peut être un peut plus concis, mais je chipote. Il faut prendre le temps de l'écouter, d'une seule traite, au calme, pour en apprécier les coins les plus sombres, et parfois y trouver un peu de lumière. J'aime beaucoup.