C'est une fois de plus chez Merge. Non sans hasard. Will butler, j'ai jamais écouté aucun de ses albums solo avant celui ci, mais ça m'a donné envie de le faire. Je dois quand même faire honneur à son travail dans Arcad Fire à la basse, mon instrument préféré, trop souvent reléguer à l'arrière plan fade et sans éclat dans trop de groupe, il a su donner une vrai importance à sa manière de jouer, une vrai personnalité à son instrument, avant d'être Will butler tout seul, Will Butler existait déjà pour moi. C'est peut être pour cela que cet instrument prend tant de place dans l'album. Elle est omniprésente. Dans beaucoup de morceaux, elle se fait très entrainante, aux accents funk qui rappelle le travail d'un groupe comme Jungle. Mais pas que heureusement, la force de l'album réside dans son éclectisme éclatant, on suppose même que ça à du lorgner un peu du coté de Tom Waits ou Talking Heads à certain moment, quand au reste, il est inclassable et c'est très bien. Et les plus dure d'entre nous auront reconnue un Chopin hanté par la dépression sur "The Window", qui clôture cet album dur à l'écoute et au classement mais qui ne manquera pas de marquer l'auditeur un peu curieux et aventureux. C'est aussi une belle aventure de copains, arrivée en renforts pour prêter main forte au musicien qui composait seul chez lui, sur son temps libre, pour un live band comprenant sa femme, sa meilleure amie (de sa femme), le pote d'un pote, etc etc. J'ai trouvé cela délicieux.
J'avais envie d'écouter quelque chose d'un peu pêchu, d'un peu sec mais en nuance. Faut dire que je ne connaissait pas du tout, mais alors pas du tout les suédois de Kvelertak. Il serait intéressant de faire la sociologie de ces pays du nord de l'Europe et qu'on m’explique quel climat, quel inclinaison culturelle fait qu'ils produisent tant et tant de groupe de métal, cette musique qui peux être parfois froide mais assurément chaude surtout ? Qu'est ce qui justifie que la balance penche vers le cercle polaire, et pourquoi les peuples latins en font moins (mais pas moins bien s'entend). Je demande, si quelqu'un sait. Je n'ai pas essayé de traduire les paroles, je m'en excuse, j'essaye de le faire le plus souvent possible, mais parfois j'aime tant la musique que j'ai peur d'être déçu. Et parfois j'ai pas envie. Endling est de ces plaisir simple au départ, une machine hyper efficace qui tape extrêmement juste dans son genre. On y retrouve quoi, sinon ce hard rock un peu sexy, un peu de hardcore, un peu de sludge, un peu de doom. La valse des étiquettes pourrait être longue mais arrivé à la fin nous aurions oublié le début. Alors disons qu'il y a là un héritier émérite de Ghost, j'ai pas d'autre référence plus évidente pour vous signalez à quoi ça peut ressembler. Et pas avare encore, ces vikings, avec pas moins de cinquante minutes pour dix piste, c'est l'assurance de pas s'emmerder. Et puis quel pied, quand les chœurs viennent soutenir le chant dans la plus belle tradition héroïque. L'album est plein de surprise, il se permet de passer d'une intro digne du black métal à un passage contenant un banjo, ou quelque chose d'approchant, ce me semble, parce que merde pourquoi pas, on vous emmerde, on a pas de compte à vous rendre, tient mange, mange et étouffe toi dans ton indignation.
Et la lune s'avance au fur et à mesure que les jours passent, et qu'ils rapetissent, bientôt elle elle sera grosse, comme mon cœur Non pas qu'il n'y ai rien à dire sur Secret Life. A sa manière il est bien singulier, dans le paysage très riche de la musique ambient. Il est à mon sens surtout pour ces bribes de dialogues, de textes, de chansons, qui parsèment chacune de ses pistes. Elles sont comme ces fragments de conversations que l'on peut entendre dans la rue quand l'on marche et que l'on se détourne à peine, quelques mots quelques sont, des impressions dans l'expression, et ce sont milles micro histoire, drames et romances qui s'écoulent au fil de l'oreille qui, comme dans un rêve, s'en souvient très vaguement, puis, la plupart du temps, les oublient au bout de quelques minutes. Pourtant, à un instant, elles ont existé, elles était on ne peut plus réelle, toute intangible qu'elles fussent. Avancer parmi les hommes et savoir capter ces existence fugace est un plaisir pour qui aime, ou comme moi, qui parfois oscille entre misanthropie et amour du prochain au gré de mes humeurs. Mais à écouter cet album, on se sent porté, plus léger, plus grave aussi, et peut être plus enclin à sourire, de temps en temps.
Je me souviens d'une époque ou la presse spécialisé ne brillait pas par le contenu sexiste de ces articles. Combien d'articles pouvaient ont lire alors sur ces groupes de "filles qui jouent comme des mecs" et je ne sait trop quelle autre connerie du genre. Sachons balayé devant notre porte aussi, il m'est arrivé de faire ces comparaisons, plus jeunes, quand je ne m'étais pas ouvert à ces questions. Dream Wife est un super groupe qui doit surement dépoter en live, je n'ai pas eu la chance de les voir encore, mais j'espère les croiser en France, au hasard d'un festival qui sait ? Cette musique qui oscille entre punk rock et garage ne souffre pas la comparaison, elle est entrainante, mobilisatrice et elle fait transpirer. Ça parle de la vie, avec un peu d'amour, beaucoup d'humour, et aussi de sexe, de sexisme, d'amitié, de faux semblant, d'hypocrisie, du quotidien qui rend fou, de liberté. C'est un disque extrêmement rafraichissant à l'écoute, bien qu'il soit un des plus chaud de l'année.
Pop punk ou bien power pop ? La limite est parfois mince, et on ré écouteras les performance du boss pour s'en convaincre. Rien à voir là, on est en face d'une collection de chansons d'amour triste. Et encore, peut être pas clairement que d'amour, mais disons qu'il serait comme un spectre planant sur l'écriture de ce disque. Après, c'est seulement une impression, mais vous qui vous vous apprêtez à écouter ce disque, abandonnés tout espoir, comme lisait l'autre. Les personnages de Spanish Love Song sont au prise avec la vie, ils ont perdues pied, ils sombrent doucement, dans l’abîme. C'est confronté à la mort que l'esprit parait le plus aigus et le plus cinglant. C'est face à la perte de sens que l'esprit part à la dérive. C'est face à un un désespoir sans forme que l'esprit se rebiffe et nous pousse à faire des choses que l'on ne se serait pas cru capable de faire, voir même d'y penser. No Joy n'est pas un titre racoleur. Il est parfait dans sa simplicité. Toute la musique, et les paroles du groupe californien sont exempt de joie, cette émotion qui était si chère à ce petit prussien de Friedrich Nietzsche. No Joy, tout simplement, et ne la chercher pas, elle n'est ni caché sous divers degré d'écoute, ni même métaphorique, et si l'on la mentionne, c'est bien pour dire qu'elle n'est pas là. La musique n'est pas tant triste quand à elle, elle est power pop, dans toute sa quintessence, le rythme du duo de guitares acoustique / électrique est soutenue par une section rythmique basse / batterie au top, et le chant est parfaitement calibré pour cette musique. Chaque piste est une petite histoire triste, ont y évoque la vie, la mort, et tout ce qui se situe entre les deux. Pas de doute, c'est l'automne.
Ré écouter cet album à la lumière froide d'une dépression légère, pour peu qu'on ai déjà connu la dépression féroce qui vous clou au lit et/ou à une chaise, regardant le temps défiler par la fenêtre, les yeux vagues et vitreux. C'est peut être le pinacle de leur discographie sans faute, pour le moment, exception faite peut être du dernier album "Infinite Granite (2021)" qui inaugure une nouvelle ère dans l’évolution de la musique des californiens. Ordinary Corrupt Human Love illustre déjà le talent, le génie du groupe pour le titre très fortement évocateur. Car si l'amour se place parmi les idéalisme, et qu'il contient multitude de nuance, autant que d'être humain (c'est quoi être ?) l'ordinaire lui, est ancré bien solidement dans la matérialité. Ne pas confondre matérialité et l'insulte qui peut être faites parfois, il s'agit bien de notions philosophiques ici. On fraie avec Marx et son matérialisme dialectique, qui dit en sommes que c'est tout d'abords tes conditions matérielle d’existence qui façonnent les idées, et non le contraire. Ainsi l'ordinaire se place contre l'amour, protéiforme, intangible, évanescent et vaporeux, contrairement à la dure réalité de mon compte en banque, ou plutôt de son inexistence arrivé au vingt de chaque mois. Le monde est violent, le quotidien est violent, et la plupart des violences ne sont pas physique, elles ne sont que l'arbre qui cache la forêt, et contre ça, Deafheaven cherche l'amour, peut être comme remède, au du moins comme à coté, comme quelque chose hors du champ de fleurs, comme quelque chose de merveilleux dans lequel on peut se réfugier parfois. Pure idéalisme ? C'est plus compliqué. L'album entier semble presque un appel à la nature, omniprésente dans les paroles, qui tiennent plus de la poésie que de la chanson. D'ailleurs il est significatif de voir que le groupe amorce déjà son virage vers plus de douceurs et de musicalité, non qu'il n'y en eu pas dans les précédents, mais là il y en juste plus, c'est un fait. Et plus de lumière aussi, dans cette musique, qu'avant. De l'amour et de la lumière pour lutter contre la noirceur du monde sensible, pas sur que cela suffise, mais ont seraient bien stupide de ne pas en prendre non plus notre part, en attendant mieux. Non pas comme un baume sur nos blessure, comme un cachet de paracétamol sur un mal de tête lancinant, mais bien comme une voie à suivre ? Pur idéalisme de la part de Deafheaven ? On ne serait le dire avec certitude. Tout est si compliqué, et l'existence si complexe, est absolument un mélange des deux. Artiste porteur de lumière, il s'agit peut être juste d'un fanal dans la nuit, rien de plus, une flamme de bougie entraperçut au loin, posé sur le rebord d'une fenêtre. L’œil humain peut apercevoir la flamme d'une bougie à cinquante kilomètre, dans la nuit la plus sombre, c'est peut être juste la preuve de notre appétence naturelle à la recherche d'un peu de bonheur, et ci ce n'est celui ci, d'un peu de réconfort, de chaleur, d'une caresse, d'un sourire bref échangé avec une inconnue dans la rue, qui sait.
Cela parle du deuil et des endroits qui nous semblent hantées par nos souvenirs. Les fantômes seraient ils de simples projections de notre esprit en proie aux affres du chagrin ? Je ne vois pas comment mieux l'expliquer. Même la pochette montre cette maison pleine de souvenir, dont le chanteur dira qu'elle semblait suspendu dans le temps après le décès de sa mère. Une disparition, tout comme d'autres moments d'émotions intense, est toujours propice à un curieux travail de mémoire solitaire. comme si le refuge dans nos souvenirs nous semblait alors préférable plutôt que d'affronter le présent nu. Comme si cette soudaine anamnèse, déclencher par cet épisode intense, cherchait à nous conforter, tout en arrivant seulement, et souvent, à juste un peu plus de mélancolie. Il y a force d'émotion dans la musique de ce trio anglais dont la musique me semble être un des petits enfants de Gary Numan, oui, j'ai mes références je fais ce que je peut. Il y à une tension, une urgence dans cette album, dans cette musique, presque palpable. Les albums cathartique sont parmi mes favoris, non pas que je me réjouisse du malheur des autres, mais leurs émotions sont plus vrais, éclatante et simple, elles saisissent le cœur doucement et sans violence (c'est ici le cas du moins) pour nous montrer tout ce que les compositeurs ont cherché à nous raconté. C'est une vie qui s'étale sous nos oreille, ici, et ça mérite qu'on l'écoute, surtout quand c'est fait avec un tel brio.
Delirious chatter… clinks of warm cans of beer… Cocteau Twins played at
full blast. Lively memories of parties and people live on through This
House, the new album from Pale Blue Eyes. The house in question is there
on the front cover, the childhood home of the trio’s vocalist and
guitarist, Matt Board. Defined by closure and moving on, This House is
shaken to its rafters as the band navigate the grief of recent parental
loss. Alongside uplifting melodies that dance like no-one’s watching,
the album is rich in life-affirming human connections, where
music-making becomes a means of recovery.
“When Mum died, five years after Dad, there was this charge hanging in
the air, connecting each person in the room,” says Matt. “Time stopped. I
felt like I momentarily entered an alternative dimension between life
and death. Days and weeks later I’d see my family in every corner of the
house – all the reminders, ghosts and memories. Then, gradually, it
felt like time for a new start, moving on from the house and my amazing
parents.”
While the band’s debut LP Souvenirs captured memories and melancholy
from around the death of Matt’s father, This House is its next-door
neighbour. The new album was
finished in the immediate aftermath of the death of Matt’s mum. As soon
as the record was completed, PBE were packing up the contents from their
self-built Penquit Mill home studio, financed through endless casual
work and a bank loan. The location was a dream – in the middle of
nowhere, just south of Dartmoor, midway between Plymouth and Totnes.
The studio was where they spent hours recording and self-producing both
records, while supporting Matt’s mum through the decline of a long-term
illness. Matt and his bandmate and wife Lucy Board
(drums/synth/production) have now returned north, to her native
Sheffield, with funk-mad bassist Aubrey Simpson living between Devon and
London.
“It’s a more sombre and more ecstatic album, with an urgent desire to
remember and enjoy every moment,” says Matt of the record’s
life-defining “end of era” moments. “We’ve dealt with loss throughout
both albums,” says Matt, “but this time there has been rebuilding –
appreciating and relishing the things and people still here.”
Pertinently, album tracks ‘Sister’ and ‘More’ celebrate the complexities
of relationships between family and friends.
“We wanted to turn a shitty situation into something positive,” says
Lucy, “ so we put all our energy into making music that was fun to play
live and perhaps open up a way out.” Matt concurs: “The album captures
moments of elation and joy alongside the grave mood that eventually
engulfed our home. During those tough times we played all over the UK
and overseas, buoyed by the thrill of people listening to what we’d been
working on… knowing two days later we’d be in a hospice saying our
final goodbyes to Mum. The ultimate headfuckery.”
PBE say the new album is a “slightly more worldly-wise sibling” to 2022
debut LP Souvenirs. The latter was roundly acclaimed. “Joyous...
propulsive… exhilarating”, said Uncut. Magic of France were impressed:
“Ultrapuissante... orgasmique... profondeur infinie.” Line Of Best Fit
said, “‘Like all great debuts it’s both a culmination of their
beginnings as well as a pointer to the wide open road ahead.”
Mixed and mastered by Moonlandingz’s Dean Honer (Róisín Murphy, The
Human League, I Monster), with jam sessions its driving force, This
House bounces through analogue tape delays and effects pedals to capture
life’s oscillating journey. Celebratory ‘Simmering,’ and ‘Hang Out’
offer peaks, highlighting the importance of pressing the ‘off’ switch.
“It’s about enjoying simple moments,” says Matt, “the sun on your face,
hanging with friends in the pub, looking at the night sky...”
Any threat of troughs are lifted by motorik rhythms from their Moog
Little Phatty and Prophet 12 – thanks to Lucy’s fascination for South
Yorkshire synth innovation. The dissertation for her music degree was
titled “An Investigation into Sheffield's Alternative Music Scene
Between 1973 and 1978, with Particular Reference to Cabaret Voltaire.”
With This House, Lucy’s hometown sounds blend with Aubrey’s evangelical
interest in Motown and various funk titans. These diverse touchstones
comes through in the PBE album’s blend of pop hooks and psych-rock
sophistication. ‘Heating’s On’ is a driving anthem, glistening with ’80s
guitar and a trumpet part care of Lucy. ‘Sister’ mixes goth-rock guitar
with DIY choral grandeur, a tasty mix of The Cult and Joe Meek.
‘Millions Times Over’ takes feelings of hopelessness and then creates a
lovely bittersweet feel via shimmering synths and wistful vocals. The
album concludes with the widescreen expanse of ‘Underwater’, a moving,
meditative set-piece.
“Mum always said she loved hearing the sounds of the recording process
as people would come and go from the studio,” Matt remembers.
Making music as a means to go on, Pale Blue Eyes’ two albums bookend
other significant moments, such as soundtracking the Atmos
arts-and-housing project in Totnes (featuring a sound-and-light
installation by Brian Eno). There was also the time PBE’s beloved old
Citroën blew up between gigs, reinforcing a valuable lesson. “You have
to embrace the Berlingo!” says Lucy, rolling out the band’s new motto.
“Change is inevitable,” Matt adds. “You have to embrace it all, the good and bad, and the horribly ugly.”
C'est compliqué de parler de musique ambient sans répéter les mêmes poncifs articles après articles. Pourtant c'est un genre que j'aime beaucoup, mais je ne sais jamais par quel bout le prendre. Avec Fox3r et Define Love, au moins c'étais un peu plus simple, ça parlait d'amour, et voilà. Facile ensuite de se mettre en condition mentale pour écouter ce disque (assez court, trente et une minute). Si ça parlait d'amour, il fallait encore que cela explore toute la palette de sentiments associée à ce dernier. Et force d'admettre que le disque y arrive assez bien, avec force d'explication. Chaque titre de l'album est assez explicite pour signifier à l'auditeur ce sur quoi la musique va porter. Ainsi un titre comme Love Hurt vas faire immédiatement penser à une peine de cœur, ou peut être à un amour non réciproque, ou bien un amour caché, ou bien tout ce qui fait sortir de la peine, voir de la douleur dans l'amour, car il peut blesser. L'introductif Dream Remanence est peut être l'un de mes titres préféré, il évoque cet instant entre le sommeil et le réveil, lorsque l'on est encore imprégné du rêve que l'on vient de quitter, et il y cet instant très fugace ou l'image de la personne avec qui vous étiez en rêve est encore là, présente, avant qu'elle ne commence par s'évaporer au bout d'une minute, ne vous laissant qu'un vague souvenir, peut être un peu érotique, mais surtout frustrant. La musique de Fox3r explorant tout les aboutissant de l'amour, il n'est pas surprenant que certains morceaux possèdent une sensualité affirmée, les sens en éveil, à la caresse d'une main parcourant une peau douce, aux reflets de cette même peau qu'un voile de sueur recouvre, au frissons divers qui peuvent la parcourir, c'est que l'amour est à la fois très physique et mérite que l'on n'en fasse pas juste une chose évanescente de pur sensation idéale. En définitive, c'est un très beau disque, qui n'est que la vision du compositeur de l'amour ("This is my definition of love...") nous dit la très courte et très sobre description de l'album, et bien soit, je n'ai pas besoin de plus. Aimez.
Faut imaginer un bar. Et oui je sais que toute mes histoires commencent dans un bar mais merde, on peut pas boire de pintes dur une appli de rencontre. Et je ne parle même pas de ces bars ou le cocktail coute dix balle, putain , je comprend en même temps, l'inflation, tout ça mais merde quand même, ça fait chier. C'est pas un album joyeux, le dernier Gaadge, il à toute la mélancolie et la tristesse intrinsèque au genre. Ce mélange de rock un peu sale, façon grunge, de shoegaze pour ces guitares vaporeuse et un peu noisy même parfois, c'est pas vraiment le véhicule idéal pour la joie. Encore que ... Sombre dans le texte, il est vrai, et pourtant pas dénué d'une certaine lumière dans la musique, un peu comme si le chanteur nous disait, qu'au fond, tout ça n'a pas grande importance, comme un dernier sourire impertinent jeté à la face du monde. Il y peut être un peu de tout ça, et peut être bien plus encore, mais pour le découvrir il va falloir l'essayer.
Il y a une joie simple à l'écoute d'un groupe comme Moshi Moshi. C'est de l'expression d'une énergie canalisé en musique. Elle à cette musique, le bon gout de jouer juste. Le punk n'est pas ce bruit qu'on imagine lorsque l'on mouille un orteil, c'est un continent de la musique rock cette bande de joyeux norvégiens le fait avec une bonne humeur contagieuse. Ils font parti de ces groupes capable de composer, d'écrire, d'enregistrer deux albums par ans, un peu comme certains australiens que l'on évoque souvent sur ces pages. J'ai un faible pour cette musique instantanément transformé en flot de dopamine. Nietzsche nous dit de nous méfier de ce qui nous plait. Lui qui était fin mélomane, mais très piètre musicien, avait poussé la réflexion très loin sur la musique dont il disait en substance que sans elle, la vie ne vaudrait pas d'être vécu. J'aime Moshi Moshi parce qu'ils me plaisent instantanément. C'est peut être un argument de peu, mais certains albums nous percute et nous habite instantanément, sans digestion possible. Cette musique qui oscille entre garage punk, saupoudré de quelques discrets claviers, et une discrète note de quelque chose qui aurait à voir avec le genre hardcore, dans le chant parfois. Je suis percuté et habité par ce très court album (vingt trois minutes) dont pas une seconde n'est superflu, qui fait preuve d'inventivité, de bonne humeur, c'est quand même bien parfois de lâcher un peu prise.
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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