Non, je vais pas vous parler de Cs: Source, surtout que le prochain Jeu CS : Go sortira sûrement dans pas si longtemps que ça!
On va parler de CSS Canseï de Ser Sexy, le groupe Brésilien.
J'aime bien, c'est des filles qui chantent, des musiques rock, electro, parfois un peu années 80' 90'.
ça change pas mal selon les titres, et c'est toujours sympa à écouter.
Après quelques pas en indé, ils ont sorti leur cd CSS en 2006
dont on retiendra les célèbres :
Music is my hot sex
ainsi que "Let's make love and listen Death From Above" (je balance la version SPank Rock que je préfère et de loin).
En 2008 est sorti Donkey très sympa aussi, son un peu plus travaillé il m'a semblé.
J'ai retenu surtout Left Behind (Alors je suis deg, y a plusieurs versions et je trouve pas celle que j'aime)
Cette année est sorti La liberacion. Alors y a la chanson du même nom que j'aime bien pourtant ça chante en espagnol, et j'aime pas l'espagnol, mais j'aime bien la chanson, je suis partagé, je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu.
Sinon Partners in Crime, mais pas de vidéos alors allez sur Spotify ici : CSS – Partners In Crime
Je vous vois sourire dans le fond ! Bref, Yelle, c'est un truc que j'avais un peu zappé, peu écouté, et puis récemment, ba je ne sais trop comment ni pourquoi, mais j'ai beaucoup ré écouter, j'aime. voilà, c'est juste pour le dire , pas grand chose à dire sur l'album en fin de compte... Mais que voulez vous, moi, la voix de petite fille de Yelle me fait craquer. Ça doit être mon côté girly.
Sombre, pesant, ambiant, déstabilisant, menaçant, les adjectifs ne manque pas de me venir à l'esprit pour parler du disque de Greymachine , soit une heure de musique torturée, insidieuse, insaisissable, dont l'écoute répété finis par mettre mal à l'aise tant cela ressemble à le BO d'un film d'horreur. C'est destroy, malsain, difficile de le ranger dans une catégorie précise. GM, c'est le projet de Justin Broadrick (Jesu) et d'Aaron Turner (Isis), deux musiciens tout deux remarqués dans d'autres formations et qui s'offrent une pause le temps de ravager le cerveau des gens avec le présent opus. Dommage que l'album, bien que très bon sur la production et l'ambiance tend à perdre un peu de son énergie sur la fin , voir à devenir vaguement monotone, ce qui gâche un peu le plaisir. Un album avec le cul entre deux chaise quoi.
Apparemment, Baxter Dury est un mec pas trop pressé par la vie. Un premier album en 2002 (Len Parrot's Memorial Lift) puis un second en 2005 (Flour Show) et puis ... plus rien. Mais qu'a bien pu faire le fils de Ian Dury durant six ans ? De son propre aveux, le compositeur/chanteur/musicien/producteur à du faire face à une impasse créative. Produisant les français d'Alister, il tente de se retrouver en pratiquant le sport (Marathon de Londres), qui lui ré apprend le gout de l'effort.
Sur l'album, nul renouveau musical transcendant, pas de grosse claque dans la gueule, on est pas en face d'un album révolutionnaire. C'est un peu, en résumé, l'histoire d'un mec en une dizaine de chansons. Ça parle de filles, de soirées, de l'été, du soleil. Le tout sous couvert d'une certaine touche de mélancolie. Baxter Dury, c'est ce type qui à vécut six ans sans faire de musique ou presque, cherchant un vague intérêt dans d'autres activités sans jamais trouvé. La vie ennuyeuse mis en musique par un trio guitare/Basse/Batterie épaulé par quelques claviers discret et la voix de Madeleine Hart pour les choeurs. Tantôt crooner, tantôt pop, tantôt indéfinissable, la musique de Baxter Dury me fait pensé au pages d'un journal intime mis en musique, le genre qu'on écrit le dimanche après midi dans sa chambre, un jours de pluie, en écoutant ses disques préférés. C'est calme, toujours enlevés, discret, sans prétention, et au final, on se prend à aimer.
Cet album, c'est 12 chansons punk - rock en 20 minutes chrono, donc si vous aimez l'énergie brut, les chansons hyper rapides et concises, un chant éraillé et des guitares saturé jouées avec trois accords, ceci est pour vous. si vous n'aimez pas, ça à le mérite de ne pas durer longtemps... Et pis bon, ça vient de Brooklyn, c'est forcément un minimum cool non ? Perso, j'ai trouvé ça cool, bien qu'un poil monotone, en fait , j'aimerais plutôt voir ça en concert. Ci joint un player avec des chansons de l'album, pour l'album entier, voir Deezer.
Arf, je bloque là, j'en attendais beaucoup plus de la part de ce groupe vu les bonne critiques que j'avais lu avant sur les webzines anglo saxons. Le problème a mon avis, c'est que "You Are The Beat" est chiant à écouter tout d'affiler, par contre, une chansons par ci par là dans une playslist trouvera parfaitement ça place. Musicalement, c'est pas très original, voir pas du tout, c'est déjà entendu des dizaines de fois, pareil pour le chant. Aussi vite écouter (31 minutes) aussi vite oublié.
Encore un morveux qui fait du rock dans le garage de ses parents sur un vieux quatre pistes à cassettes ante diluvien, et en plus il a une voix plutôt particulière, un peu nasillarde, étrange, pas commune. Et le pire, c'est que ça marche. Cet album de 28 minutes contient 11 pistes pêchu à souhait. Alors que la vague lo-fi n'en finit plus de dévaster la musique avec pléthore de groupes surfant sur la vague 60's, certain arrivent encore à tirer leurs épingles du jeu et c'est plutôt une bonne chose. Riffs accrocheurs, chant à l'arrache, mélodies bien ficelées, tout fonctionne. Congratulation donc à Dylan Baldi, un kid vraiment heureux, sans doute, à l'heure qu'il est.
Ghost Blonde, premier album du groupe No Joy c'est exactement les trucs bruitistes et vaporeux que j'aime bien, une voix noyée sous un déluge de guitares saturé, c'est aériens, c'est léger, ça flotte tout seul, c'est cool, même si les chansons se ressemblent un peu, je peut pas m'empêcher d’apprécier ce genre de groupes pour ce que leurs sont me font ressentir. Ça s'écoute à merveille dans le train en regardant les éoliennes par la fenêtre, la bande son des micros rêves débiles qu'ont fait tous quand ont est en veille, entre éveil et sommeil. Franchement, ça n'a rien d'original, mais que voulez vous, ont choisit pas des fois, parfait pour s'endormir en pensant à des trucs psychédéliques.
Bongour',
Pour mon premier post (merci au passage à Fred de m’accueillir dans l'équipe), je vais vous parler d'un homme et de ses différents projets, celui pour qui je ferai le larbin voir la pute, mon dieu:
Maynard James Keenan
Pour faire une rapide présentation, ce mec est juste le Chanteur du groupe Tool, ainsi que du groupe A Perfect Circle. Ce dernier est pour moi un de mes groupes préférés.
Pour Tool, je ne vous conseillerai que trop d'aller checker un peu leurs albums, notamment le dernier "10000 Days" ,
et pour APC peut-être de piocher un peu au hasard tout ne peut pas forcément plaire, mais sinon je vous redirige vers les chansons "The Noose" (qui est une pure merveille, on sent déjà au niveau de la batterie que c'est le fameux Josh Freese qui est là. Tapez donc son nom sur wikipedia, il a un cv à pleurer.), ainsi que "Imagine" une reprise de Mr Lennon, belle, sombre, triste.
Après les pauses de Tool et le Split d'APC (qui n'est plus car reformé depuis l'an dernier! oui oui mon cœur lui-même en pleure de joie) Notre Mr Keenan a bossé sur plusieurs choses. Il tient un vignoble depuis quelques années par exemple, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse ici, je vais vous parler de Puscifer!
Je vais pas vous faire un historique à la wikipedia, bien que j'adore me taper toutes les bios des groupes que j'écoute, mais je vais vous balancer quelques trucs.
Puscifer est un multi-projet décrit par me boss lui-même aussi bien comme un groupe, qu'une ligne de vêtement ou autre. Sur leur site internet on peut acheter aussi bien des cd, que des fringues, du café, des jouets pour chien ou encore des jouets pour adulte! Ce projet est la voiture de clown remplies des différents personnalités de Keenan.
Les premières chansons qu'on peut entendre datent de 2003 et 2005 respectivement "Rev 22: 20" et "The Undertaker" que l'on peut entendre dans les film "Underworld" et "Saw".
Le projet n'était alors qu'une collab' entre lui et Danny Lohner aka Renholder. Le projet s'est par la suite mis à bouger et ainsi en octobre 2007 parait l'EP "Don't Shoot The Messenger" suivi du 1er album de Puscifer : "V" Is for Vagina, mélange d’électro de rock et de gospel aux influences shamaniques. En une semaine, l’album se hisse à la première place du Billboard dans la catégorie artistes Indépendants.
Pour classer méchamment le groupe j'ai lu certain décrire ça comme un Gorillaz indu gothic. bref je vous conseille juste d'écouter un peu tout et de vous faire votre propre avis, tout ce que je peux vous dire c'est que l'album est génial. En Avril 2008 parait par la suite "V Is For Viagra" un album de remix. assez impressionnant je dois l'avouer, moi qui ne suis pas fan de remix en général, là, c'est pas du remix boite de nuit, y a un vrai travail et on en prend plein les oreilles tellement les genres sont différents.
En Octobre 2008 je crois car la date n'est pas vraiment précisée, parait sur le site internet du groupe l'album "D is for Dubby - The Lustmord Mix" un album remix dub entièrement fait par mr Lustmord.
En Novembre 2009 parait l'EP "C" Is for (Pleas Insert Sophomoric Genitalia Reference Here)
qui contient 4 chansons inédites notamment la chanson où Milla Jojovich chante (beaucoup car elle participe sur beaucoup de titres depuis le 1er album) ainsi qu'une collab avec Trent Reznor et des lives.
(et oui la vidéo déconne au début mais putain que cette version pète)
Ce qui nous amène maintenant en 2010 en septembre plus précisément, date à laquelle sort le dvd docu Blood into Wine à propos du vignoble de Mr Keenan, avec la bande son qui va avec, quelques remix tout ça tout ça.
Et là on se retrouve cette année, nous sommes le 12 septembre, et dans un mois et 6 jours, nous aurons à faire avec le nouvel album de Puscifer nommé " Conditions of my Parole"
Je vous laisse donc sur le premier single déjà paru "Man Over board" pour vous remettre du roman que vous venez de subir.
Des albums que j'écoute depuis quelques mois et qui n'ont pas encore eu la faveur d'un article. C'est aussi un peu ce que j'ai écouter durant le mois d'Aout. Comme ils ont déjà été chroniqués moult fois, je me contenterais de mettre une petite note. Cliquer sur l'image de l'album pour une écoute sur Spotify.
Atari Teenage Riot, le groupe d'Alec Empire est de retour avec "Is This Hyperreal?", un album bruitiste en hommage à toute les révolution dans le monde, l'équivalent d'un grand coup de pelle dans le gueule, c'est pêchu à souhait. Seul petit hic, en live, c'est carrément inaudible et soûlant, à écouter le matin dans voiture pour se réveiller. 7/10
John Lord Fonda, "Supersonique" c'est juste le truc le plus cool dans le genre Electro/Techno que j'ai écouter récemment. On regretteras quelques pistes inutiles, plus du rembourrage qu'autre chose pour se concentrer sur l'essentiel, contient heureusement une majorité de bons morceaux. Pari réussit pour le protégé de Vitalic. 8/10
Metronomy, "The English Riviera", le meilleur album pop de 2011, c'est un peu être dans la tête d'un type un peu perdu qui se baladerais à Brighton en plein hiver, Émouvant et entêtant. 10/10
Nero, "Welcome Reality", un excellent album dubstep légèrement rétro futuriste au sonorité 80's/90's Ça sonne comme du Bloody Beetroots avec une dimension cosmique dans la musique, et ça donne envie d'headbanger jusqu’à que mort s'en suive. 8/10
La première fois que j'ai entendu parler de WY LUF(World Unite Lucifer Youth Foundation ) C'est dans le magazine Tsugi, impossible alors de ne pas m'écrier "Encore un putain de groupe pour hypster branchouille dont on n'entendra plus parler dans un ans". Et pour cause, intrigué que j'étais j'ai quand même fais deux ou trois recherches , histoire de tâter le terrain avant de me faire un avis définitif. WY LUF , c'est le gros buzz de l'été dans le monde indé, c'est le groupe inconnu dont on parle beaucoup sans le connaitre. Un maxi obscure de trois titres sur le net, c'est tout ce que l'on pouvait entendre d'eux avant la sortie de l'album, et déjà des critiques dithyrambiques. C'est que WU LYF ne joue pas le jeux. Auto-produit, ils gèrent leurs promotion comme des grands, lâchant ici et la quelques textes sans queue ni tête, boudant les médias , allant jusqu’à crée leur propre label pour ne pas être emmerder avec un connard de producteur. En 2010, ils mettent en ventes leurs maxi , un EP trois titres en édition limité format vinyle accompagné d'un livret aux textes hallucinés et d'un bandana, qui est devenu leur signe particulier sur scène et sur les rares photos de presse. Immédiatement, c'est la rué, ça y est, on tient la relève. Manchester, ville mythique du rock , peut de nouveau nargué le reste du monde avec son nouveau bébé, et le rock anglais, moribond depuis des années, si l'on excepte The Subways, peut de nouveau répandre la bonne parole.
Le groupe refuse toujours de signer sur une quelconque major, signifiant un divorce de plus en plus consommé entre les jeunes groupes et la vielle école qui refuse de mourrir sans se battre à coup de lois à la cons comme HADOPI ( je vomit ). Car à la différence de Radiohead, par exemple, qui s'est construit pendant quinze ans avec une maison de disque avant de lui cracher dessus, les jeunes anglais de WY LUF ont eux une légitimité intacte, vierge. Ils ont leur propre modèle économique, ils contrôlent de A à Z tout ce qui touche de près ou de loin au groupe, allant jusqu'a choisir eux mêmes les salles ou ils désiraient tourner. Si certains y verront là un énième jeune groupe ayant déjà la grosse tête, ils se tromperont gravement. Le modèle choisit par le groupe est précurseur de ce que sera la musique dans les années à venir, indépendante et libéré des maisons de disques qui pleureront en déposant le bilan.
WY LUF ma bluffé, je l'avoue, et à l'heure ou j'écris ces lignes, je suis encore sous le choc. Ce qui frappe de premier abord, c'est le chant. La voix est éraillé, torturé, rauque, ça hurle plus que ça chante. Si on est un peu frileux à l'écoute des deux première pistes, c'est pour mieux se manger le retour de flamme dans la gueule pour la suite. Musique entraînante, simple, résolument Pop-Rock mais avec un truc en plus, l'orgue peut être ? L'instrument est présent sur beaucoup de chansons de ce premiers effort. C'est le syndrome Peter Pan qui frappe encore, les chansons sont marqué du sceaux de l’innocence, de l'enfance qu'on refuse de quitter, et en même temps, d'une sourde mélancolie qui donne ce côté réussit. C'est la le tour de force que réussit le groupe, faire des chansons qui s'écoutent dans tout les cas de figures. si vous êtes tristes, cet album vous rendra encore plus triste, si vous êtes heureux, il vous arrachera un sourire béat. Je le dis pas souvent et ne le répéterais encore moins, mais VOUS DEVEZ écouter cet album, si vous aimez la musique en général, si vous êtes un hypster à la recherche du truc indé du moment, simple amateur de rock à la Arcade Fire ou que sais je encore ? De l'aveut de ceux qui ont eux la chance de les voir en concert, WY LUF ne renferme pas en son sein les meilleurs musiciens du monde, mais peut être ceux qui joue le plus vrai, avec le coeur, et par les temps qui court, c'est plutôt rare. Pour moi, le meilleur album de 2011, c'est dit.
On à beaucoup parlé de Com Truise et de son album Galactic Melt, très bon album au passage. Mais moi j'ai choisi de vous parler de Vektroid, c'est comme ça c'est tout. Le premier soucis avec ce genre de groupe, c'est la référence évidente avec les Boards Of Canada , qui vient obscurcir le jugement que l'on pourrait rendre à un album. Alors partons du fait que ça ressemble un peu à du BOC, et tachons de creuser un peu les différence puisque c'est là que ce situe l’intérêt. "Starlcalc" est le premier album de Vektroid, une jeune américaine de 19 ans signé sur aucun label qui se distribue toute seule comme une grande via BandCamp.
Starcalc, c'est une heure de mélodie vaporeuse fait maison, c'est la bande son idéal d'un trip sous lsd, ça touche à tout sans jamais s'enfermer dans un style particulier, c'est chill, c'est lo-fi. C'est bourré de sonorités purement 80's. On pourra y remettre tout les adjectifs qu'on veut, même les plus usités, évanescent, vaporeux, lumineux, et on tomberait alors dans la critique déjà connue d'un milliers de groupe. Pourtant, comment décrire avec d'autre mots ce qu'est cet album ? C'est évanescent , des plages de synthés à la rythmique, le ton est lent, c'est lumineux, on ne ressent ni tristesse ni joie à l'écoute de l'album, plutôt une neutralité afficher, un peu comme dans un trip, le cul entre deux chaises, un sourire béat au lèvres et l'envie de pleurer en même temps. Pour un premier album, c'est presque un sans faute. On regretteras certains morceaux facile, trop évidents, déjà entendu, mais c'est pour mieux mettre en valeur les pépites ( nombreuses !) dans cet album.
Ça vaut bien le temps qu'on y passe et repasse, si vous consommez de la drogue (c'est mal!), mettez un casque, allumez votre joint, prenez votre cacheton ou sniffez ce que vous voulez et collez vous ça bien dans le crane, Trip garantie mais atterrissage à votre initiative.
Bin, si on m'avait juste montré la pochette de l'album, je pense que je n'aurais pas prêter attention à l'album de Kids On A Crime Spree . D'aspect peu encouragent , les deux femmes sur la pochettes me rappelle furieusement les années 80's et ses chanteuses frisées. Pourtant, ce ne serais pas rendre justice à cet EP 8 titres. Le contenu en lui même n'a pour ainsi dire pas de fils conducteur, mais prise individuellement , cela reste assez chouette. Alternant Power Pop, Indie et autres, ça se laisse écouter gaîment dans une chaise longue en sirotent un diabolo grenadine, un peu comme moi au moment ou j'écris cet article. J'ai juste un regret quand même par rapport à ça , c'est le style un peu MGMT, cette façon de surfer sur la mode, dommage, j'attend de voir ce que cela donneras sur un véritable format album.
Allez savoir pourquoi, cet album me fait penser à bien des égards à Washed Out, aussi bien les rythmes lents, les plages sonores en fond sonore et même le chant. Pourtant, si Ringo Deathstarr se permet parfois de rajouter quelques effets dans ses chansons, on est bien loin des constructions Chillwave, de plus, ça n'engage que moi hein ? Bref, là, on est quand même plus du coté de Sonic Youth ou The Jesus and Mary Chain, C'est Shoegaze, c'est Noise, c'est Cool !
Cela fait maintenant quelques mois qu'on peut écouter le troisième album du jeune français Mondkopf (tête de lune en allemand). J'ai laissez passez un peu de temps avant de le chroniquer, histoire de bien sentir à quoi on avait à faire. Quoi ? Oui je sais il est sortit depuis Mai et alors, c'est moi le boss ici et je parle de ce que je veut, à trop vouloir suivre l'actu musical à tout prix, on passe des fois à côté d'albums magnifiques, comme en 2003 j'avais lamentablement manqué l'unique album de "Parsley Sound " . Bref.
Avec "Rising Doom" , c'est au brutal, au cauchemardesque que le jeune DJ s'en prend. Inspiré par la plus extrême des musique métal mais aussi par les musiciens classique, cet album est un voyage dans les abîmes les plus sombres, les territoires les plus reculés, dernière sortie avant l'enfer. Pourtant au départ, Mondkopf tournait au hip hop, et le meilleur, les premiers albums du Wu Tang Clan entre autres. Il cite pèle mêle : Brian Eno, Air , le label Warp, le classique Gabriel Fauré, les métalleux de Burzum , et les chanteuses comme Karen Dalton, Linda Perhacs ou Vashti Bunya. Un éclectisme qui se ressent forcément à l'écoute des chansons de l'album, alternant électronique pur et dur aux plages instrumentales langoureuses ou une voix de cantatrices discrète vient discrètement ajouté une touche classique mais pas dégueu. album éclectique, il n'en est pas dépourvu pour autant de fils conducteurs, à savoir, à mon avis, ce désespoir omniprésent présent sur chaque pistes. Car c'est sur les déboires de l'adolescent que Mondkopf a travaillé, cette matière inépuisable. Cet age ou la moindre contrariété , angoisse, problème prend des proportions épique. Véritablement, l'adolescent est la figure central de ces 11 pistes. Des questionnements du jeune, de la révoltes faces à un monde injuste, de la mort de l'innocence. "Rising Doom" c'est le pied du mer, la grosse claque dans la gueule de la vie qui vous remet sur les rails, mais aussi la lutte acharné pour ne pas grandir, le dernier carré de l'enfance, Peter Pan revisité par David Lynch sous acide.
En cadeau, un concert entier de Mondkopf à la Gaîté Lyrique, ne me remercie pas, c'est gratuit, prend et rend toi compte un peu du talent :
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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