2021
INVAVA Records
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2021
INVAVA Records
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2021
Big Scary Monsters
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Un album oscillant entre indie punk et garage, un peu hybride dans sa composition mais classique dans ses thèmes, puisqu'il y sera question de la vie et de la mort et de tout ce qui se passe entre les deux. C'est gaie parfois, mélancolique, un peu et même triste de temps à autre. N'empèche ça fonctionne rudement bien. Il fait partis de ces albums composé pendant l'épidémie et qui malgré lui arrive à saisir ce sentiment diffus mais tenace de menace et d'espoir. Le cul entre deux chaise ? Un peu. On pourra regretter que l'album ne décolle pas vraiment, mais ça serait chipoter pour rien, la demi heure d'écoute qu'il procure permet de tenir ses promesses, oublier durant un moment le monde du dehors, et rien ne m'importe plus en ce moment.
Voilà un album structuré dont chaque chansons est une étape de plus dans la plongé vers les abysses. Un album créer presque exclusivement pour restituer de l'ambiance, comme le post rock sait si bien le faire. Et j'englobe large, puisqu'il s'agit bien de métal ici. Et encore, que dire de la matière dont sont fait les vaisseaux d'exploration, qu'ils soient submersibles ou spatiaux ? Parce que comme dit plus haut, c'est une histoire qu'on vous invite à suivre, celle d'un ou de plusieurs personnes qui trouvent le courage de passer le cap, ou bien comme le dit la chanson, de sauter à pied joint vers le vide et l'inconnu. C'est une saga musicale sur le courage et sur la fois dont je ne dévoile pas la fin, il va falloir s'y jeter, justement.
2021
Ninja Tune
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2021
Bandcamp
2021
Quit Times Tapes
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Cet album é été enregistré uniquement à partir de samples de chansons, il contient Vangelis, Miles Davis, Prince même, mais vous ne reconnaitrez jamais aucun de ces auteurs, et pour cause: les sons samplés ont été si bien triturés, modifiés, qu'ils en deviennent méconnaissables, ils sont devenus autre chose.
2020
Extralineare Musik
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Intéressant, c'est le moins que l'on puisse dire, ce curieux album. D'abord partons principe que Bach n'est pas un horizons indépassable en musique. Bach est immense, se confronter à son œuvre c'est escalader une montagne, ça demande de la méthode , de la rigueur et de la patience. Je m'y suis moi même essayer un peu, mais il faudrait toute une vie pour en saisir l'immensité. Partant de ce principe simple qu'une œuvre n'est pas figée dans le temps, immuable et de toute éternité, on accepte facilement qu'on puisse retoucher, modifier, ré interpréter une œuvre. Cela se fait depuis très longtemps. Toutefois j'entend déjà quelques puristes crier au massacre, accompagné par des torches et des fourches sur fond de clameur publique colérique. Votre avis compte, s'il est argumenté et qu'il apporte au débat. Dans l'autre cas, inutile de perdre votre temps. Le miens est très clair, Bach n'est pas un horizon indépassable en musique. De manière générale, la musique dite classique ne l'est pas, et j'apprécie autant l'original que le remixe.
L'honnêteté me pousse quand même à signaler que quand j'ai compris ce que j'écoutais, dès les premières note de Fragments of Bach I , j'avoue que j'ai un peu tiqué et que j'ai été dubitatif. C'étais sans compter sur cet allemand un peu fou et créatif. Ici donc, on a repris les mélodies de Bach (vous en reconnaitrez plusieurs à l'écoute, même sans être un auditeur assidu du compositeur), puis on les a joué sur des synthé rétro pour en faire des morceaux de quelques minutes dans un style synthwave et rétro. Voilà.
Que dire de plus ? Ca fonctionne. Vraiment. Les morceaux sont entrainant, on se prend au jeux dès les premières notes, vraiment, l'album est bon et l'exercice est réussit. Les ambiances sont varié, même si on pense immédiatement à une musique de route ou de jeu vidéo parfois. Et même, pour vous dire, potentiellement, ça se danse à l'aise ! Donc si vous êtes curieux, même quand on tripote le travail des très grands, il faut écouter ça au moins une fois dans sa vie !
2021
Bandcamp
Ben Here habite en Californie, et il fait de la musique de façon cathartique. Ce cours petit album est une façon pour lui de parler de choses qui l'ont marqué, blessé même. Accompagné par un piano, parfois quelques notes de clarinette et de très légères corde de violon en arrière plan. Et c'est tout pour la musique. La voix, elle , est fragile, sur la corde raide, Ben semble toujours près à s'effondrer et l'on redoute chaque moment que sa voix ne se brise sur les écueils de l'émotion qu'il exprime. C'est très beau, et d'autant plus que le chanteur compositeur se livre tout entier, sans fard, sans rien cacher ici. Quand quelqu'un s'exprime avec autant de simplicité et d'honnêteté, la moindre des choses est de faire silence et d'écouter.
2021
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Allez, un peu de calme, un peu de détente. Ce duo originaire New York City, dont l'album au nom évocateur, va vous permettre de vous laisser couler un peu de bon temps. Ho pas bien longtemps, à peine une demi heure, mais c'est justifier. Voici l'album simple et imaginatif, original qui sonne comme un hymne à la lenteur. On y causera d'amour, d'ennuie, de weed et il me semble un peu, de sexe en sous texte, bref, tout ce qui fait le sel de la vie. Un album cozy enregistré avec pleins d'amis, sans prétention qui s'écoute d'une traite, comme dans un état second, et qui laisse, une fois terminé, un sentiment chaleureux et probablement un léger sourire mélancolique au coin du visage.
Comme à l'image de cette année qui accouche dans la douleur d'une autre année qui suinte un peu l'angoisse latente. C'est ce truc dans l'air qui tue et qu'on ne vois pas et qui nous fait regarder par le fenêtre d'un air pensif. On observe les gens marcher dans la rue à pas pressé, les yeux rivés qui sur le sol, qui sur l'écran d'un téléphone. Mediums c'est un album court qui expérimente. Entendons nous tout de suite sur ce dernier point. La musique de Mediums n'est pas de structure classique, elle entre entre dans le carcan habituelle de ce que l'on pourrais appeler de l'expérimentation douce, en poussant doucement mais fermement un medium (haha) dans une direction communément peu admise. Exit donc les structures de pistes classique au refrains et couplet, et comme des milliers d'autres avant, on fait doucement progresser les pistes dans un long crescendo electro acoustique. Ici des beats emprunté au hip hop, ici juste une angoissante piste de deux minutes intenable qui fais frissonner. N'empêche qu'en mélangeant des éléments disparates, en mixant le tout de façons inventive et harmonieuse, Travis Austin (vue que c'est, apparemment son nom) réussit son album en lui apportant même un semblant de cohérence dans l'enchainement des pistes (l'album est totalement instrumentale). C'est imaginatif, c'est imagé, ça colle à l'époque et ça repose à l'écoute. L'année commence vraiment très bien !
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