On à déjà tout dit sur ce genre de musique "rétro futuriste". Un passé musical fantasmé à base de clavier et de basse électronique, de rythmes lent, downtempo, propice à la narration. Un futur fantasmé lui aussi, du moins le futur tel qu'on se l'imaginait il y a quarante ans. Un monde à la Cyberpunk 2077, à la Blade Runner et son éternel pluie d'automne. Un monde qui interroge sur le sens même de l'humanité. On a déjà tout dit ou presque sur ce genre musical. Cet EP de Malo n'est ni meilleur ni moins bon que les productions du genre. Mais en ce sens ou il raconte une histoire, il est parfait.
Bah, ça se danse. C'est sur que ça se danse, c'est même penser pour être danser. Sinon comment expliquer ces beats disco funky une chanson sur deux, cette basse omniprésente et ces arrangements subtiles ? Rajoutons y un peu de clavier rétro, mais pas trop et alors là vous faite carton plein.
Non que ce soit un bête album de tecnho qui danse boum boum. sous ses airs parfois putassier, ce disque cache de petites merveilles de compositions, d'arrangements et de sampling que je vous invite à découvrir au plus vite.
Mention spéciale à l'enchainement des trois dernières pistes, un coup de maitre et l'équivalent d'un bombardement au napalm dans les oreilles et sur la piste de danse. Hautement recommandé !
Tout le monde en parle sur la blogosphère musical française récemment, du moins celle que je suis. Alors pour ne pas être en reste, et faire preuve d'ouverture je m'y suis mis aussi. Pas déçu. D'habitude, ça m'embête de parler d'albums qui ont déjà été chroniqué là ou là, mais bon, ça serait vraiment pinailler pour toujours avoir LE truc dont personne n'a jamais entendu parler, ni n'écoutera jamais, vu l'audience que je réalise ici. Néanmoins, on est sur quelque chose. Il y à comme un truc un peu primal chez Deth Crux, et c'est d'ailleurs comme ça qu'ils définissent eux même leurs musiques, comme, je cite, "dark primitive". On est dans le truc, Ici le coté primitif me fais furieusement penser à un album qui aurait pu bien avoir été enregistré il y à quarante ans, dans le genre proto métal, dans ce gout là. Alors disont post punk, puisqu'il s'agit aussi de ça, le jour ou ce type de musique deviendra religieux, nul doute qu'on passera ce disque dans les temples païens du futur. Le futur est païen de tout manière.
On y trouve de la guitare, de la basse et de la batterie pour une base bien lourde et hautement saturé, mais qui se permet quelque musicalité très intéressante. Il y à aussi ce chant, et oserais je le dire, qu'il semble d'outre tombe, hanté ? C'est dit aussi. On dirait vraiment qu'on est tombé en plein milieu d'un sabbat noir dans un lieu ou, clairement, on avait rien à y foutre.
Il y a une certaine lenteur dans la musique de FUNS, de celle qui prend le temps de tirer les morceaux en longeur mais sans devenir ennuyeuse. La musique se fait lente entre garage, post punk et shoegaze ( même si ce dernier genre est devenue si surcoté et survendu qu'on hésite encore à le coller à un album). Bien sur, ça peut s'énerver, mais de cette colère qui monte lentement comme la pression dans une cocote. La voix est souvent au second plan, noyé sous le disto limite grunge. Qu'elle soit masculine ou féminine, on y chante la colère, le dégout de soi ou bien encore ce sentiment diffus de perdition . Surement pas le disque de l'année, ni le plus inspiré, mais il possède une petit plus qui le rend attachant, un peu comme la bande originale d'un film de teenagers mal dans leurs peaux. Écoutez plutôt.
Il est tard à l'heure ou j'écrit ces lignes, pas sommeil, sans doute pour un tat de raison que j'ignore. Écouter de la musique la nuit à la lueur d'une veilleuse, tout en lisant distraitement un bouquin, est un des rares moments ou mon esprit est enfin tranquille. Aussi, cherchant la bande son de ce moment, je suis tombé cet album. Osterzone, c'est Jasset Cook, un anglais qui joue de la guitare et qui chante parfois. C'est à peu près tout ce que je sais de lui. Pas de site web, n'apparait pas sur les réseaux sociaux. Il n'en fallait pas plus pour me plaire. Cette guitare solitaire et ce chant un peu éraillé n'ont rien de très original, mais ils sonnent tous les deux si vrai qu'il est difficile de ne pas succomber. C'est un disque tout en retenue, tout en mélodies mélancoliques, triste, qui s'écoute aussi bien distraitement que intensément. Balancé là sur le web, téléchargeable gratuitement, je me devais de lui faire un peu de lumière, vu qu'il m'en a donné ce soir.
Non content d'avoir le plus belle pochette d'album de l'année, Jungle By Night se paie le luxe de rentrer et de chambouler mon classements des meilleurs albums de 2018. Comment lui en vouloir ? Ces gars la, originaire des Pays-Bas, ont visiblement bien digérer leurs influences. Un mélange subtil de rythmes africains, un peu de funk, une pincée de musique électronique, et c'est partie all night long. Parce que Jungle By night, ça se danse, mesdames et messieurs. Et pas de ce gigotement ridicule dans un coin de la piste, nooooooon. Ici, on est sur quelque chose de très sensuelle, des corps en transe luisant sous les stroboscopes et dont les pieds martèlent le sol comme s'ils allaient tout faire effondrer. Rassurez vous, quelques passages calmes sont au menu, histoire de souffler et d'allez boire un verre en attendant la suite. Un album très bien dosé, qui m'a donner une envie irrépressible de battre l'air devant mon écran, c'est dire !
La grâce à touché ce groupe anglais de sa main bienveillante. Sinon comment expliquer pourquoi cette musique folk, alternative, ou se mêlent guitares sèches, contrebasse et violoncelle, sort tant du lot ? Est ce cette voix , celle de Karen Peris, qui semble sur le point de se briser à chaque instant, à moins que ça ne soit cette tessiture unique, cette pureté cristalline qui balaie tout le reste tandis que ses doigts jouent tantôt sur un piano, tantôt sur un orgue ? Ou bien est les arrangements de Don Peris, le frère, et son comparse Mike Bitts ? Car Sun In The Square n'a rien à envier aux meilleurs bande son de films, et le groupe réussit à affiché une sensibilité sans mièvrerie. En balayant un large spectre d'émotion, de la douce rêverie à la mélancolie presque douloureuse, le disque vous tord dans tout les sens et vous promène le long de ses dix pistes ma foi bien trop courte. On se laisse volontiers allez sans luttes, trop content d'avoir trouvé la musique parfaite pour les premiers jours de froids arrivant.
Gloire à l'Angleterre, dont elle seule sait comment créer des artistes de cette classe. Non que le reste du monde en soit incapable, mais l'Angleterre seule sait, elle, sortir des Thomas Nation. C'est typique, tout y est : Relent de Britpop grand public, folktronica à l'orgue, vois suave et susurré, ballade à la guitare sèche, batterie lox tempo mélancolique. Il y a cette petite touche que seule les insulaires qui nous servent de voisins sont capable d'insuffler à leurs musique. C'est un vrai ravissement, qui s'écoute lentement en ne faisant rien. Un album pour chiller et continuer de se morfondre un peu plus, vaguement dépressif. C'est beau.
Si un voyage dans l'espace avait une bande son, ça ressemblerait à ça. Que dire de plus ? Ce genre de musique ne peut s'écouter que dans de bonnes conditions, de préférence au casque. C'est une musique qui invite au voyage, à la réflexion et stimule l'imagination. Longue introspection au clavier, voix diaphane agissant comme un instrument à part entière, il est temps d'embarquer pour une autre galaxie. Le reste n'est que bla bla dans le vent et s'efface devant la beauté de ce disque incroyable.
N'est ce pas génial, de découvrir par surprise que deux de ses artistes préférés en musique électronique se sont associer pour un disque ? Fruit d'une collaboration, nourris par un respect réciproque, ce Immediate Horizon à tout pour plaire. Déluge d'ambiances variés, richesse de la musique, on passe de la contemplation à l'angoisse la plus abjecte au gré des humeurs des deux musiciens. On appréciera une musique faite de mains de maître par ces deux orfèvres de l'ambient lors d'une session live incroyable qui à bien mérité de sortir en vinyle (déjà épuisé). Pour les amateurs de musique qui s'écoute avec les oreilles (je me comprend, ça me suffit).
La musique, c'est encore ceux qui la font qui en parle le mieux. Mais foncez si vous aimez la techno/ambient qui parle de longues nuits d'insomnies et ou l'on frise la folie.
I have insomnia. I take medication that makes me sleep. Without it I will not. It is a reality I came to terms with nearly fifteen years ago, after trying every other method possible for decades before, each more self-destructive than the last. It is part of who I am. Some people are born with a disease. An affliction the pure luck of the draw that is birth has bestowed upon them. For some reason insomnia, like anxiety, depression, or so many other matters of the mind, is deemed something that can simply be changed through sheer will. It is not. And no one, in their right mind or otherwise, would choose to put themselves through the inexplicable torment of not sleeping if they had the choice. This is an album about insomnia. It is, however, not a proposed solution. Not a cure. It is not something to “help you sleep.” Ours is an affliction not curable by a mere 80 minutes of sounds. If only it were that simple. It is, instead, the tale of a night in that life. Each hour, each step on the path, each milestone in a night that stretches like an eternity while you wish with all your might to make it the blink of an eye it so easily is for the rest of the world. It is the story of the silent struggle... a lifetime's parade of victories and defeats distilled down to a mere matter of hours. The story of memory... the memory of sleep. The calm hypnosis always out of reach, seemingly so readily granted to the rest of the world as you toil alone. One vigil to the next. The story of a night that might as well be an eternity. Each track was recorded in one take at the time of night that bears its name, on nine separate occasions. 50% of all sales from this album will be donated to the Children's Sleep Charity in the UK, the only charity of its kind in the world specifically designating the entirety of its focus and resources on helping children with insomnia. I was diagnosed with insomnia at age seven. But other than handing me a piece of paper with another new stigma written on it, not a thing else happened. Everyone deserves to sleep. Everyone deserves to dream. And no one should have to be afraid to ask for help. From seventy to seven.
Incroyable. Inspiré par le voyage du peintre Paul Gauguin à Tahiti, voici un album conceptuel tout bonnement époustouflant. Leurs imaginations travaillant à la découverte de cette histoire, les deux musiciens originaire d'Amsterdam ont tenté de recréer la bande son de ce voyage qui prendra des allures d'initiation. Gauguin arrive à Tahiti car il est la recherche de territoire vierge de la présence de la civilisation. Il va parcourir l'île de long en large, partageant le quotidien de ses habitants, écoutera leurs légendes ancestrale et s'en inspirera pour ses toiles qui marqueront l'histoire de l'art.
C'est en se basant sur ce décalage entre l'homme débarqué de la France moderne et la polynésie traditionnelle, que Wanderwelle a composé son album. Le résultat est superbe, il suffit réellement de fermer les yeux pour imaginer le faune et la flore sauvage, la chaleur moite, le soleil écrasant, et un millier d'autres petits détails. Une techno contemplative ou se mêlent parfois les piaillements des oiseaux et les cris du singe hurleur, ou les rythmes tribaux se superposent aux longues plages d'ambient. C'est fou. Et ça fonctionne. Afin de ne pas tirer inutilement sur ma réserve de synonymes, j'affirmerais donc que c'est mon album de musique électronique préféré de l'année, et qu'il rentre directement dans mon panthéon personnel du genre. Alors par pitié, écoutez le, fermez les yeux et détendez vous, vous en reviendrez changé.
Les gens de chez Freemount on eu du nez à la signature avec San Carol. Il s'agit en effet probablement d'un des groupes français de langue anglaise les plus créatif et original de ses dernière années. Si chanter en langue anglaise relève de la norme, il est parfois hasardeux de traduire les paroles des chansons de rock français en anglais. Ici pas d'inquiétude, on est sur du maitriser, c'est safe, allez y. Enfin groupe français, parce que c'est bien là le cœur de l'affaire.
La ou nos amis outre manche ou bien outre atlantique ont leurs effets de manches bien rodés, certain groupes français y apporte ce petit je ne sais quoi de fou qui fait toute la différence.
Ainsi, on y passe de la pop au krautrock sans ambiguïté et même sans choquer personne. Le Rock se fait léger et aérien et s'étire parfois sur presque dix minutes jamais ennuyeuses. Le chant glisse sur la musique et s'y accorde parfaitement. La production de chaque chanson est ciselé, avec une infinité de petits effets, sons, bruits, rajoutés ici et là, qui fourmillent. Le talent de San Carol à été de doser ces éléments pour créer un album qui brasse une palette d'émotion très large ainsi que des style radicalement différents, mais en assurant la cohérence de l'album, le rendant solide et jouissif. Un must have de la fin d'année.
Pour les oiseaux de nuit, je ne saurais trop conseiller l'écoute de Gliese Systems de Dorian Gray. Sous ce pseudonyme se cache un Dj et compositeur italien au nom qui met inconnu, et dont j'ai la flemme de chercher l'identité. L'important à sovoir est que ce dernier est passionné par l'espace. C'est avec ce biais qu'il faut écouter ensuite l'album et ses huit pistes. Huit morceaux qui finissent par n'en former qu'un seul et qui évoqueront tour à tour la vitesse de la lumière, les espaces infinis, des amas d'étoiles et des supernovas irradiant l'immensité. Il s'agit d'un disque de techno spatial qui fait la part belle à des boucles entêtantes et propose un voyage clef en main à travers l'insondable vide de l'éther, mais aussi de votre âme. Bon voyage.
Il fallait bien ça pour regarder la neige tomber dans le jardin. Still Parade le groupe allemand de langue anglaise qui a su merveilleusement bien marier à la fois : une pop délicate, quelques accents folk cotonneux, une ambiance chillwave tout en y apportant une touche emprunté de musique psychédélique qui n'est pas sans rappeler un groupe comme Temples ou Tame Impala. Fort de cette créature tentaculaire, l'album propose une petite invitation au calme. C'est de cet album qui doivent impérativement s'écouter dans le calme, de préférence au chaud. C'est l'album des jours gris et morne légèrement triste mais de façon mesuré. C'est un petit bijoux qui se laisse facilement apprivoisé par l'oreille avec lequel on passe un excellent moment.
Pas de répit pour les oreilles. A l'ombre de Talons, il n'y à guère que la place pour un peu de désespoir partageant la place avec la tristesse et la colère. C'est que ce disque instrumentale de neuf pistes est taillé dans la sensation de chute libre de l'univers la plus pure. C'est l'angoisse qui vous saisit d'abord puis un sentiment étouffant d'étreinte mortel. Voici un disque à ambiance des plus sale et qui se revendique de vos plus belles phobies. Derrière ce joyaux de malaise, quelques anglais visiblement déprimé par le brexit qui ont eu l'idée de marier un post rock dépressif avec de lancinant violoncelles. Quelques pistes ou l'on croirait être dans un cauchemars, et d'autres, utiles interludes, oasis de tranquillité face à un album parfois sauvage qui cache bien son jeu Un résultat très imagé, qui saisit l'imagination et l'émotion, et un titre qui annonce la couleur, avec ce "We All Know" accusateur. Chacun y trouvera le miroir de ses angoisses et de ses secrets les plus inavouable.
Bien sur ont aurait noté la référence à la vallée de la mort, en plein désert. C'est qu'on est sensé parler d'un album chaud et velouté, qui s'écoute en chillant tranquillement au détour d'un barbecue et d'un cocktail. Pourtant, ce mélange d'électronique et d'indie m'évoque invariablement le froid, la grisaille et les phares des voitures dans la nuit. C'est sans doute la saison qui veut ça, mais je prend les paries qu'il en aurait été tout pareil au plus chaud du mois de Juillet. Il y a l une mélancolie qui colle à l'oreille comme ce brouillard qui ne part jamais la journée et qui trempe tout. Pour moi clairement un album d'hiver, un peu triste qui laisse la place la contemplation. Pas indispensable mais malgré tout agréable et cosy.
C'est pas souvent qu'on crie au génie ici. Bien sur, je parle surtout d'artistes et d'albums que j'apprécie particulièrement, il y en à dont je ne parle même pas car les auteurs sont assez connus sans avoir besoin de ma modeste contribution, très modeste même. Mais quand j'ai écouter l'album d'Andy Jenkins pour la première fois, j'ai eu une envie presque incontrôlable de chanter et de danser.
C'est qu'on a là un cocktail détonnant à base de de country, de folk et de rock indé des plus efficace et inventif. Là ou Kurt Vile nous à laissé sur notre faim cette année, Sweet Bunch vous laisse pleinement satisfait, le cœur sur un petit nuage de satisfaction. C'est un travail d'orfèvre, ciselé avec amour sur neuf titres imaginatifs et heureux qui ne laisseront personne indifférent. Une entrée fracassante dans mes albums favoris de l'année 2018 aussi. C'est du génie, je le dit pas souvent, mais putain, c'est du génie !
Le double album est un exercice casse gueule. Pour un groupe comme TWDY, on se pose la question légitime du pourquoi, s'il n'y avait pas moyen de faire un seul album mais plus long et plus équilibré ? Leur musique expérimentale, tendance post rock/ambiant laisse la belle part à l'imagination et créer des ambiances sonores réussit qui fonctionne parfaitement.
C'est que ça fait au moins une semaine que je les écoutes ces albums et je me demande encore pourquoi. C'est pas qu'il soit mauvais ou bon, je ne saurais même pas dire ou je les place sur une échelle de valeur. C'est juste que leur musique fait voyager, et encore plus maintenant, parce que bien au chaud chez moi, je trouve que c'est la musique parfaite pour regarder la pluie tomber sur la vitre de la fenêtre. Bien sur, c'est aussi du TWDY pur jus, avec une alternance de plages longues et langoureuses, mélancolique as fuck, et des explosions de rages presque bruitistes, un vacarme saturé qui ravage tout devant lui. C'est que le groupe à bien plus d'une corde à son arc. C'est que je commence toute mes phrases par c'est. C'est juste que j'aime écouter cette musique, c'est varié, on se fait jamais chier, c'est imaginatif, c'est gris et vert pastel parce que ça m'évoque invariablement le grand Nord. C'est génial, selon moi.
Non, point de sorcellerie à l'œuvre ici, juste un peu de talent. On peu dire qu'il y a une patte Boratto, un son même. C'est reconnaissable, c'est comme un fil rouge entre tout les albums. C'est un subtil mélange de rythmique afro beat et de claviers au tons métallique. Le tout brodé sur des compositions toujours très recherchées, subtiles et originales ( ça peut même se danser parfois !). Gui Boratto est aussi un maitre de l'ambiance, toute sa musique pointe et oriente les humeurs là ou il le veut, c'est à la fois mélancolique mais le plus souvent vaguement inquiétant. Le brésilien n'avait plus besoin de prouver qu'il faisait déjà parti des grands de la techno de cette décennie, y apportant sa petite touche idm, mais malgré tout, on ne vas l'empêcher de sortir un disque comme celui là, et autant de fois qu'il voudra.
Non. J'ai eu beau essayer, plusieurs fois, impossible de ne pas se sentir ennuyé à l'écoute de ce "Bottle In It", septième album (si mes comptes son bon, ce qui serait étonnant) d'un Kurt Vile visiblement en panne. Tout n'est pas noir, bien sur, si l'album s'ouvre sur "Loading Zones", un titre solide dans la veine de ce que l'on peut attendre, c'est pour mieux s'écraser avec "Hystéria", une seconde piste qui porte bien mal son nom. Un titre trop long, très répétitif et somnolent qui brise d'entré de jeu toutes les dynamique musicale futur. N'est pas ce "Yeah Bones" un peu plus enjoué qui viendra relevé le niveau. Le titre sonne creux, trop facile pour être honnête. Il faut attendre la septième chansons après un enchainement pénible de titres sans intérêt pour enfin retrouver un peu du Kurt Vile inspiré du passé. "Check Baby" est très identifiable, sonne comme du Vile pur jus sans pour autant être interchangeable avec d'autre chansons dans la même veine. Encore deux chansons trop longue et chiante plus tard, "Come Again" essaie de remonter le niveau, avec ses guitares mélangé et subtiles, son contre chant féminin angélique, une ultime magnificence avant un déclin annoncé.
J'ai énormément de sympathie pour Kurt Vile, et je le considère comme l'un des songwritter et compositeur les plus talentueux et généreux de cette décennie. Faire un album moyen voir mauvais arrive à tout le monde, même au meilleur. Au regard du passé du chevelu, il conserve auprès de moi tout son crédit,et j'attendrais la suite avec impatience. Cet album est une erreur de casting, de parcours, malgré quelques titres inspiré. L'album est trop long, trop monotone et tortueux, trop lisse. On accroche jamais vraiment à ces titres de parfois dix minutes qui vous perde au bout de trois. A bientôt pour un nouvel album, et un bien meilleur je l'espère.
Hey, quoi de mieux pour tuer la fin de semaine que de s'écouter un bon album. Et par bon j'entend , ni excellent, ni mauvais, juste un album d'honnête facture qui fait exactement ce pourquoi on l'a créer. en l'occurrence, ici, c'est ni plus ni moins qu'un voyage à travers les étoiles qui vous est proposé, à moins que cela ne soit un prétexte pour parler d'autres choses, métaphores oblige. Pour ce voyage musicale, il faudra vous armez de votre gout pour le black métal, le métal atmosphérique, progressif, et je pense qu'ils ne prendront pas ombrage que je les comparent à Mesarthim, un autre groupe qui est aussi un de mes favoris. On notera la petite influence shoegaze qui ne sera pas sans rappeler Deafheaven, dans un autre genre.
Quoi qu'il en soit, musicalement, c'est très réussit. La voix d'Alexios (chant/guitare) se fait tantôt hurler, tantôt murmurer dans un contraste saisissant, trahissant une large palette vocale mis à l'œuvre ici. Le quatuor de musicien sert dans le meilleur de son genre, passages aériens saturés, double pédale de circonstance. L'impression de désespoir ressentit est bien réelle, l'angoisse qui suinte parfois accroche l'oreille, parfois balayé par un morceau de bravoure ou pointe une légère aura d'espoir : C'est tout le sens d'une chanson comme "Divide", de loin la plus belle et la plus réussit de l'album, une apothéose magnifique à un album qui arrive parfois à l'être tout autant, malgré quelques inégalités sans gravité.
Un album complet, solidement composé par des musiciens que l'on sent inspirés et motivés, et c'est bien ce qui compte. Je recommande chaudement.
Avec Skylight, on entre dans la cour des grands. On touche presque à la perfection. L'évolution est logique, imparable. L'essence même d'un album qui se hisse au dessus du marasme actuel avec grâce. C'est que ces américains ont de la ressource. C'est qu'ils se sont entrainé dur, pour parvenir à un tel degré mélodieux. Ont y retrouvera dans le désordre cette pur touche alternative typique des années 90's à base de guitare électrique qui s'ajoute en arpège autour d'une seconde guitare sèche rythmique. Une basse discrète et efficace qui sert, avec la batterie, à structurer une musique qui se situe à la frontière floue entre rock indé, pop et folk. Mais c'est bien ce chant habité, hanté presque, qui vient sublimer la musique. Une voix sensible teinté de mélancolie qui déroule sur de belles mais tristes histoire d'amour. Un petit peu plus d'une demi heure de pur miel pour les oreilles qui laisse rêveur. C'est que j'en ai presque peur qu'ils ne fassent pas aussi bien dans le futur, mais je leurs accorde tout le temps qu'il leurs faudra pour me contredire, j'ai confiance.
Des fois je découvre un groupe et je pense que je suis le premier mais je découvre que tout le monde connait déjà. C'est que j'ai tendance à confondre mon ignorance avec la nouveauté. Mais peu importe, ici la règle c'est de parler de groupes que j'aime, et de leur musique, fussent ils déjà écouté par le reste du monde. Alors Bootchy Temple, c'est des bordelais. Ok tu vas me dire, ça fais une belle jambe, mais il faut noter que la scène régionale bordelaise se porte très bien, avec pour ceux que je connait JC Satan ou Cheveu, par exemple.
Du coup, voilà que le quintette sort son troisième album (je n'ai pas écouter les deux premiers), et que moi, j'ai aimé. Un peu parce que ça m'a rappelé Parsley Sound, dans l'esprit et dans la note. C'est à dire une musique aérienne, aux fortes racines psychédélique et Folk, avec un chant doux posé sur la musique délicatement pour mieux s'y mêler. Des mélodies accrocheuses qui donnent envie de bouger sur place et des chanson parfois plus catchy qui invitent à danser un peu plus fort. Au final un album homogène, fort et brillant arrache le sourire à l'écoute, très réussit.
Et de six. Et en dix ans. Dylan Baldi continue d'enregistrer toujours plus avant des disques ciselés. Caractéristique du bonhomme, voici une nouvelle charge punk ou la voix s'enraille quand on crie, ou l'enregistrement à un petit arrière gout d'essence et une odeur de tabac froid. On oscille toujours entre douce mélancolie et grosse dose de malaise sonique. Quand à la piste longue traditionnel, on la retrouve bien évidemment, dix minutes de punk rock sauce krautrock. Ce qui est traditionnel aussi, c'est la qualité, une fois de plus, rien à redire, on ne perd pas une once de rage (c'est même le contraire) et de sueur depuis le départ, même si le propose se fait plus intelligent et mesuré. Forcement dans mes disques préférés, bien que l'honnêteté me pousse à vous dire que je ne suis absolument pas objectif, vu qu'il s'agit d'un de mes groupes préféré.
Et bien voilà quatre écossais qui ont pris leurs temps pour revenir. Et coup sur coup, un nouvel album ainsi qu'une session live chez audiotree que je posterais en fin de chronique.
Pas moins de quatre années d'attente pour avoir la suite d'Unravelling, dont on avait parlé brièvement ici même, pour une suite attendu, et un quatrième album qu'on espérait à la hauteur des trois précédents. On y retrouve cette belle énergie typique, cette alternance typique entre déluge de guitares indie/rock en fond et chansons plus pop, limite dansante. La voix d'Adam thompson à toujours cet accents sincères, parfois doux , parfois éraillé, qui arrive à sublimer les textes du groupes. On pourra lui reprocher, peut être d'être un peu lisse par moment, mais ça serait pinailler, tant le reste est bien.
Qu'est ce qui aurait pu mal se passer, franchement, lorsque les moitiés de Gold Panda et Simian Mobile Disco décide de collaborer pour composer un album ?
On connait le premier pour animer la scène berlinoise depuis le début des années 10, tandis que le second est juste membre d'un des groupes les plus important de la musique électronique de ses dernières années. Résultat, une musique électronique qui penche vers une techno intelligente, aux sonorités variées et chaudes, mélange de claviers et de nappes synthétiques empilées pour le bonheur de l'auditeur. En neuf pistes riches et éclectiques, Selling fait le tour de la question et impose sa patte, très clairement. Reste à espérer que ce premier efforts fera des petits, j'ai l'impression que les deux hommes en ont encore sous le coude.
Il y à quelque chose d'une infinie tristesse qui se dégage de la musique de Goodbye Max. Il y à différentes formes de peurs dans ces paroles, il y a des angoisses se posant sur une voix douce et brisée, comme écrasés par le poids de la vie. Il y a une guitare folk très simple et vrai, des doigts grattant quelques accords parfois hésitant, un synthé qui se pose pour accentuer l'ambiance mélancolique. C'est toute la force d'un EP de sept titres qui arrive en moins de vingt minutes à vous obligez à vous asseoir pour réfléchir un peu. Un disque résolument triste et qui s'assume comme tel, qui parle du temps qui passe et de la peur d'oublier les choses importantes de la vie. Un petit bijoux.
Ce disque gorgé d'énergie sauvage impactera la planète terre le 19 Novembre 2018. Cela sera sauvage et sale. L'épicentre se trouve présentement à Rouen , dans ma Normandie adoré, preuve s'il en fallait encore qu'on sait encore y faire du crade mais classe, comme une semelle de rangers dans la gueule mais au gout de chewing-gum.On y dansera, on se jettera les uns sur les autres dans un grand n'importe quoi avec un léger gout de fin du monde. On saignera des oreilles le sourire aux lèvres devant les feu de l'enfer et puis, avec un peu de chance, les uns et les autres repartirons en bonne compagnie pour le reste de la nuit. Ce qui est sur, en tout cas, c'est que j'ai pas finis de l'écouter celui ci. Parce que c'est un disque qui suinte l'honnêteté et le travail d'artisan. Parce que ça fait longtemps que je l'attendais et parce que j'ai le cafard en l'écoutant et qu'un album qui peut me faire ressentir ça c'est rare, surtout dans cette veine garage punk. D'ors et déjà dans mes meilleurs disques de l'année.
Cet été qui n'en finit plus de chauffer mes chats dans la pelouse me donne envie d'écouter des albums comme celui de Melody's Echo Chamber. Parce qu'il est léger, délicieusement foutraque et divers, d'une richesse sonore incroyable. Soit sept pépites de pop/rock psychédélique qui se marieront d'une façon plus que parfaite avec l'air du temps, surtout si comme moi, vous l'aviez loupé au mois de juin. Vous aimerez cette voix enchanteresse, douce et sensible, qui raconte des histoires qui font voyager, des histoires qui font aimer.
J'ai vraiment très peu écouter les autres albums de motorama, j'ignore s'ils sont meilleurs ou pires, et j'avoue que je m'en fout. La logique voudrait que celui ci, le cinquième, soit moins bons que ses prédécesseurs. Cela fait une semaine que je l'écoute, et j'ai appris à l'aimer et à l'apprécier pour ce qu'il est, à mon avis : un très bon album. Le disque est assez bref et se décline en dix pistes pour un peu moins d'une demi heure de durée. L'ensemble est parfaitement cohérent, très propre, et superbement composé. On y retrouve toujours la même recette, un mélange de rock très léger, d'indie avec de l'écho et de claviers coldwave. Porté par la voix du leader Vladislav Parshin (ils sont russes), la musique de Motorama évoque tantôt une nature intacte et tantôt les questionnements et les errements de la nature humaine. Le disque fait mouche à chaque chanson, n'est jamais redondant ni ennuyeux (difficile en moins de trente minutes me direz vous). Il m'a donné envie de m'intéresser à la discographie du groupe, ce à quoi je vais m'atteler au plus vite.
Un album audacieux qui mélange très bien un chant et un rythme typique du hip hop avec une musique très orienté indie et alternative. l'accord parfais entre un piano et des nappes de synthé, des tranches de sons de la vie quotidienne en arrière plan, et une mélancolie collante qui reste bien après l'écoute du disque. Un disque qui raconte des histoires, un disque éclectique par un artiste reconnu de la scène de Memphis qui touche aussi à la vidéo et à l'art appliqué. C'est une auto production du début à la fin du processus, dont ressort un album d'une honnêteté et une identité forte.
Une bonne dose de post punk, un poil de rock et un soupçon de krautrock, très léger, juste pour le gout, et puis ça fait Leisure. Un disque intéressant pour plusieurs raisons. Il dispense un son très clair et très propre, loin des compositions habituel du genre. Il faut dire qu'Andrew Oswald, le bassiste du groupe, est ingénieur du son pro et qu'il dispose de son propre studio à domicile. Ce qui explique aussi deux chose : La qualité de l'enregistrement et du mixage d'une part, et l'omniprésence de la basse sur chaque piste. Véritable colonne vertébrale des morceaux avec la batterie, les guitares viennent se greffer dessus, tout comme ce chant très désincarné, froid et typique du genre.
Le disque, soit neuf chansons pour un peu plus d'une demi heure de musique, est honnête et réussit, surtout pour un premier album. Et puis moi, tant qu'on y entend clairement de la basse, je suis preneur.
Quelque part au Etat-Unis, un homme du nom d'Owen Ashworth décida un jour de composer le troisième album de son projet solo, Advance Base. Pour ce faire, il s'équipa de son habituel arsenal de pianos électriques, de machines à loops et de boites à rythmes. Lui qui définit sa musique comme "obsédé par la nostalgie" et carrément " dépressive", il n'aurait pu mettre d'autre mot sur ce disque.
Car c'est bien de cela qu'il est question dans Animal Companionship, en plus que l'album soit une ode vibrante à l'amour qu'un animal peut porter à un homme. Si l'animal est au coeur de l'album, on en traite pas moins d'autres sujets comme l'amour ou la mort, la contemplation. Chaque chansons est une petite fenêtre ouverte sur la vie de l'auteur qui semble puiser dans sa vie et son entourage pour l'écriture de ses textes, qui sont, je le souligne, d'une tristesse à vous faire resté dans votre lit. Un album d'une grande tristesse, oui, mais habillement distillé durant dix pistes qui ne sont pas sans rappelé le travail d'un groupe comme Beach House. Mais à la différence de ces derniers, la voix se fait ici cassante, chargé d'émotions, et sonne bien plus sincèrement. Une très belle découverte qui envoie le signal de l'automne définitivement sur ce blog.
Une fois de plus, la surprise vient de Russie. C'est ni plus ni moins qu'un travail d'archéologue que l'écoute de cet album. Je ne pensais plus jamais écouter un disque d'une tel fraicheur. Qui s'amuse aussi bien à torturer la pop et à la noircir à grand coup de synthétiseur et de boite à rythme, qu'a jouer ces passages rock carrément grunge. Un disque aux multiples genre qui va piocher dans le noise ou la coldwave aussi facilement que dans le garage. Un joyeux bordel de mélange de style qui procure son lot de plaisir coupable à chaque écoute. Aucune piste n'est à jeter et on crierais certainement au génie quand on entend certain passages que je vous encourage à découvrir. L'album est assez court pour ne jamais être ennuyeux, concis mais direct, sans fard, et surement pas mis en valeur par une pochette horrible qui du coup donne tout son sens au titre de l'album. Je place ici le lien menant à une prestation live du groupe mais dont la qualité n'est pas optimale, toutefois, ça ne manque pas d'intérêt.
Tout le monde en a déjà parlé. Ou peu s'en faut. Jungle, je connaissais de loin, j'ai adoré Busy Earnin' à mon sens un des trucs les plus dansants et kiffants de 2014. Cette année, je laissais ma moitié face à Thérapie Taxi et j'errais dans les Eurockéennes de Belfort en quête d'une gaufre et d'un truc à écouter pour passer le temps. Sur la grande scène, vers deux heures du matin, passait Jungle, devant un parterre à moitié vide. Je m'arrêtais pour regarder le concert. Étonnamment, je me suis pris à remuer mon cul face à cette musique chaude et taillée pour aller droit au cœur. C'est presque avec regret que je les regardais partir, après un set taillé pour faire danser le peuple, la set list se déroulant avec une énergie contrôlée mais palpable. Jungle est un excellent concert à voir, je le recommande si vous le pouvez. Ce second album et ses treize titres a aussi de quoi réchauffer ce début d'automne. Je ne saurais vraiment le décrire avec des mots clé, aussi, je vous invite à l'écouter au plus vite si ce n'est fait. Bien à vous.
C'est aussi langoureux qu'une danse sous lsd, tandis que les amplis remplissent l'espace de saturation et d'un chant cristallin qui fleure bon la mélancolie. De cette mélancolie contemplative qui donne envie de faire rien, d'être juste assis au bar et d'enchainer les verres dans une ambiance feutrée.
Qui se souci de ce qui se passe au delà des portes du bar ? Dehors, il pleut, une pluie fine qui fouette le visage, qui cingle, qui transperce le corps de froid. Dehors, il fait nuit, il fait froid, ça sent les relents de grecs qui cuisent dans des échoppent ouvertes tard la nuit, ça sent la terre et le béton mouillé.
Non, vraiment, on est bien mieux à l'intérieur, au chaud, à regarder ou écouter Bad Sav qui a su composer la bande son parfaite d'une ambiance. Quelque part, quelqu'un augmente le son et vous recommandez à boire. Bonne nuit.
Un troisième album aux accents de nouveauté. Le style du français continue son évolution vers quelque chose de plus pop, entamé dans le précédent opus, mais sans perdre totalement son identité. Typiquement, l'utilisation de gros synthé analogique sert fil rouge à une discographie qui, si elle se structure, n'en reste pas moins une puissante évocation intemporelle. C'est un univers auditif où il fait bon se perdre, qui s'écoute aussi bien heureux que déprimé, une chose assez rare. Si l'album est moins fou que les précédents, il assure le service et des morceaux tels que "3MMC" rappellent avec plaisir les débuts du compositeur sur Taki 183. Un album autant pour danser ("Arkanoid" ou "Turquoise Days") qu'écouter tranquillement bien au chaud, plus lisse mais assurément de qualité.
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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