Whow déjà sept ans depuis le premier album de Beach Fossils, ce sont ces groupes qu'on suit un peu de temps à autre qui vous font vieillir tranquillement. Dans le cas du groupe qui nous intéresse, la maturité a du bon. Ce quatrième album est sans conteste le meilleur de ce qu'il ont pu faire jusqu'à présent. Et pourtant le niveau était pas franchement mauvais. La faute sans doute, à une production bien ficelée, des arrangements précis et mélodiques au couteau et aussi à cette basse omniprésente sur les morceaux. Dieu sait que j'aime la basse.
Sans être pour autant ce qui se fait de mieux, on peut affirmer qu'aujourd'hui c'est bien Beach Fossils qui s'est fait le meilleur ambassadeur de cette scène Pop Rock de New York .
Si vous ne goutez pas ce genre de musique, je vous conjure d'écouter ne serais ce que "Be Nothing", meilleur titre de l'album dont la seconde partie est un pur diamant brut.
On ne comprend guère la stratégie de Trent Reznor ces temps ci. Voilà le bougre qui annonce la sortie de trois EP successifs au sein de The Null Corporation. Pourquoi trois EP ? Pourquoi pas trois albums ? Après tout, cela fait quinze chansons. Et même si cet album final n'est pas très homogène, qu'importe ! Dans les deux catégories de fan de NIN, il se trouvera les haters pour qui tout ce qui est parut après The Downward Spiral est un saladier de chiasse et les autres qui auront su évoluer avec le bougre Reznor, qui, en bon boulimique d'inspirations, n'a cessé de triturer, de créer, de torturer ses instruments et son cerveau afin de nous ravir années après années avec des album audacieux et novateur. Et je paraphraserais un journaliste d'un mensuel musicale américain : Personne ne sonne comme Nine Inch Nails, personne.
C'est dit.
Alors quoi ici ? Cinq titre, l'introductif et très accrocheur "Less Than" est un peu la quintessence de ce que Trent est capable de produire dans cette veine catchy, ultra racoleuse mais original malgré tout. La chanson supplante allégrement un titre comme "The Hand That Feed" C'est un concentré d'énergie qui en vitesse de croisière dévaste en live.
"The Lovers" , la seconde piste, plus électronique, balance une ambiance gênante , beaucoup de claviers, un piano, un rythme déconstruit, aurait très bien pu se trouver sur un album comme Year Zero.
"This Is Not The Place" ralentit encore le tempo, on est sur la vitesse d'un "Piggy" là, chant sensible, pousse dans les aigus, une fragilité qui transpire par le chant de Reznor qui semble sur le point de se briser à tout instant.
"Not Anymore" Alors là je dois dire que j'aime ce coté collage de chansons qui n'ont rien à foutre ensemble. La chanson aurait bien pu se trouver sur l'EP précédent, on est plus sur du rock Industriel, dans la veine bruissante, chant et guitare saturé, échos, un coté sale qui ne déplait pas et qui devrait bien décrasser les oreilles en live.
Pour finir en beauté, on nous assène un "The Background World" qui à mon sens est aussi bonne sinon meilleur que "Less Than". On est là en face d'une des meilleures chansons de Nine Inch Nails, une qui rentre directement au panthéon Reznorien. Une chanson qui monte doucement en puissance, qui part à chaque fois dans le sens contraire d'ou on l'attend. Quand à ce finish bruitiste et destructeur, il laisse pantois. Musicalement, ce que Trent Reznor à fait de mieux depuis "Zero Sum"
Cette série d'EPs se picore comme à l'apéro, prenez ce qui vous chante. On pourrait pousser le vice à croire que les chanson on volontairement été mélangez dans le désordre au gré du hasard pour brouiller les pistes. Qu'importe, même après trente ans de carrière, on arrive à encore à se faire surprendre par un musicien, c'est assez rare pour être apprécié sans retenue.
Fallait il s'inquiéter de cette production confier à Mark Ronson ? Producteur émérite, certes, mais peu connu pour avoir produit des albums de Rock, au sens large du terme. Et bien évidemment, les avis sont partagé, et très tranchés, parfois. D'un coté, ceux qui crient à la trahison, à l'arnaque, au commercial, les puristes dur qui vénèrent le groupe jusqu'à Song For The Deaf et puis c'est tout. Ceux là, éternelle déçus depuis plus de quinze ans, viennent à chaque sortie crier leur désespoir, leur incompréhension. Pourquoi l'hormonal Josh homme ne fait il pas le même album depuis vingt ans ? Mais parce que c'est une question de survie, mon bon ami (et je reste poli). Alors je comprend qu'on aime pas le tournant amorcé depuis Lullabies To Paralize , guitares moins saturé, moins grasse, éloignement du Stoner Rock des succès. Mais tout ça, c'est ce qui fait la différence entre un groupe qui, à mon avis, est excellent, et un autre qui disons, serait un bon groupe avec un gros carton qu'on appellerait "Go With The Flow" par exemple.
Les même qui hurlait contre Linkin Park et qui les sifflaient en festival et qui aujourd'hui lâche des larmes de crocodiles après le suicide, tragique, de leur frontman Chester Bennington. Les Plus malin auront déjà compris ou je veut en venir. La musique est remplis de très bon groupes qui n'ont pas su ou voulu évoluer et qui sont maintenant condamner à rejouer les mêmes chansons à chaque concert, esclaves de leur succès, quand ils n'ont pas tout simplement disparu de la circulation.
Alors ce Villains ? Et il continu ce qui avait été amorcé dans le précédent opus. La rage est maitrisé au profit d'une production léché qui fait la part belle aux mélodies. De fait, les morceaux s'en trouvent densifié, et forcément plus variés, plus hétéroclites, mais toujours avec le soucis d'une musicalité exalté. Alors qu'on se rassure tout de même, Villains est un album de rock, dans l'essence comme dans la substance. Pas de déception de ce coté là. On fait simplement un peu plus de place à la voix de Josh Homme pour qu'il s'exprime, mais nous, simple mortel, on vas continuer à bouger la tête et nos culs en rythme avec ce nouvel album, et ça c'est garantie.
C'est toute l'âme de ces deux femmes qui pleure à travers ce disque magnifique. Deux femmes partageant l'amour des ballades douces amères, des doigts courant sur cette sèche, ce violon et ce banjo. Deux femmes dont la rencontre fortuite et les point communs on finis par accoucher de ce duo aux accents traditionaliste et minimaliste dans leur approche de la musique. Inspiré par la musique de l'Amérique profonde, remise au goût du jour de façon féministe et engagé, ces dix morceaux de gloires sont servis admirablement par un duo de voix à la tessiture unique. Mêlant sensibilité et rudesse avec le même brio, le duo nous emporte dans son univers ou l'homme vie au rythme de la nature, ou vivre signifie encore quelque chose, justement. Un disque qui prend son temps, d'une égale qualité du début à la fin, et qui ravira tout les amateurs de musique folk, c'est certain.
Non, inutile de chercher la subtilité ici. Des déserts brulant du Nevada à la Belgique, même combat : Un rock aux accents stoner assumé, virile, suintant, parfois trippant, presque progressif, mais toujours l'énergie. Un chant rugueux, une guitare et une basse sur saturé et un batteur qui fait des heures supplémentaires payées en pintes de budweiser. Une recette classique en somme, mais qui fonctionne parfaitement une fois de plus. Le disque confine à l'agréable sans être indispensable, on prend du plaisir à son écoute, de la à dire qu'on va revenir tout les jours, c'est une autre histoire. Je recommande aux fans du genre.
Ce projet à seize mains, fruit de la collaboration entre quatre artistes compositeurs émérite, fait parti des très bonne surprise de ce mois de Juin. Il fallait que tout le système solaire soit passé à la moulinette de ces quatre là pour accoucher d'un disque inclassable, éclectique et très intriguant.
Intriguant car les univers musicaux de ces hommes sont à la base très différents. On y retrouve deux compositeur classique, un ancien collaborateur de Bjork ou Panda Bear et la voix, Sufjan Stevens donc. Après plusieurs écoute, on peut enfin commencer à cerner les contours de ce disque curieux qui ne se laisse pas apprivoiser facilement.
On est pas forcément en face d'un chef d'œuvre. La musique de l'album vas séduire une petite frange d'auditeur, de ceux qui aime le chanteur , déjà, le plus connus du quatuor, ceux là ne seront pas dépaysés, ou pas trop, la voix servant de filin de sécurité tout au long du disque, guidant le voyageur un peu perdu face à l'immensité de l'espace. C'est rassurant mais pas suffisant pour masquer, selon moi, le plus gros défaut de cet album. Le disque manque de cohésion, et on est parfois tenter de zapper certaines pistes pour passer à la suivante. Je pense notamment à ces passages ambiant qui casse le rythme du disque, mal intégré dans cet ensemble, qui s'il est un peu bancale, n'en reste pas moins agréable, la plupart du temps, à écouter et à découvrir, car cela reste un disque riche et dense ou l'on ne boude son plaisir. Certaine chansons, véritables pépites, à l'instar de ce "Mercury" émouvant qui prend au tripes, valent bien d'attendre plus d'une heure de disque pour se faire entendre pour se laisser aller à regarder dehors, et de laisser l'imagination faire le reste.
Sufjan Steven et consort seront en concert à la Philharmonie de Paris le 10 Juillet.
Amis et amateurs du mélange des genres, bienvenu dans le grand chaudron ou auraient partousé sous ecstasy un punk d'inspiration à l'anglaise, un rock garage dégoulinant de sueur et une musique psychédélique présente en dilettante, par petites touches savamment distillées histoire d'éviter l'overdose.
Saturation dans les graves pour la guitare, basse poussée bien au delà de ce qui est admissible et batterie martelée jusqu'à la douleur, pour un chant tantôt hurlé tantôt cryptique.
C'est énergique, bien que le mot soit un doux euphémisme pour ce disque ou quarante minutes de rage brulante se déversent en flots corrosifs dans votre oreille. Pour mon plus grand plaisir en ce qui me concerne, moins, j'imagine, si vous ne goutez pas ce type de musique qui ne s'écoutent que dans l'urgence, en courant, ou bien en roulant bien vite, luttant intérieurement pour ne pas écraser l’accélérateur et voir si on sera encore en vie dans la sortie du prochain virage.
Un disque sympathique mais pas franchement indispensable. Dans l'ensemble, il emprunte beaucoup au psychédélisme et arrive à créer une bonne ambiance d'écoute, certains titres arrivent tout de même à tirer leurs épingles du jeu comme "C'est la nuit" , plage rêveuse en français, très poétique dans le texte, ou bien encore ce "Pastel Dream" presque techno qui emprunte à L'IDM ses ressorts les plus connus. L'emsemble reste inégale, l'album peut sembler assez fade parfois, uniforme, les chansons s'enchainent sans qu'on arrive parfois à les différencier les unes des autres. Dispensable donc. Mention spéciale tout de même à la dernière chanson de l'album "It All Started" dont on aurait aimé, justement, que l'album commence comme ça et en termine de même.
Peut être que c'est lui, l'album du mois, voir de l'année ? C'est l'album de la centaine, le genre qu'on garde en mémoire quand tout le reste c'est effacé avec le temps. Un première écoute de l'album me laisse pantois, quand à la seconde, puis la troisième, puis la suivante, j'explore sans cesse la richesse infinis de ces douze chansons. C'est le genre d'album qui arrive à s'accrocher à vos neurones par la seule force de sa qualité. On est, sinon au dessus, au niveau du meilleur de Sparklehorse, et c'est peu dire tant j'aime ce dernier groupe.
Il est là, celui qui fait étalage de son talent dans la composition, celui qui compose de si belles mélodies brassant l'intégralité du spectre émotif, il est là, celui qui pose et propose une vrai réflexion intérieur. Il est là, celui qui fait la nique à toute les productions un peu trop lisse de son genre.
C'est l'album qui prend aux tripes, celui qui serre le cœur et ouvre les plaies que l'on pensait fermé.
C'est celui qui est un peu bancal, un peu brut, un peu pas produit, enregistré dans le vrai, sans filtre, il est plein de bruits, de fureur, mais aussi de retenu, de douceur, et d'espoir. C'est l'album qui fait réfléchir aussi, et c'est peu être le plus important, au final.
Dans ce E.P de cinq titres, On y explore avec délice les joies de la musique progressive instrumentale. Une bande de trois copains anglais, réunis en 2014 pour enregistrer ces cinq titres en deux jours à la campagne, puis plus rien depuis, même si le groupe ne s'est as séparé et continu de tourner à l'occasion. Alors la créativité à t-elle été épongée d'un seul coup sur ce maxi ? A priori, non, mais ...
Mais ce n'en ai pas moins superbe, bien que convenu, entre longues plages de guitares arpégiées, basse douce et batterie omni présente. Comme quoi, il suffit d'un trio, et c'est tout. C'est tout pour parvenir à créer une musique dont l'écoute fait immanquablement voyager, dont chaque chansons monte en puissance avant d'exploser dans un déluge auditif dès plus jouissif. Et tout ça sans prononcer le moindre mot. Du coup, on leur pardonne presque le fait que le maxi ne soit disponible qu'en cassette audio. Presque.
C'est le deuxième album de No Middle Name, formation anglaise de Saint Leonards derrière laquelle se cache David Bailey, jeune anglais, homme orchestre qui écrit, compose, interprète presque tout ce que vous entendrez sur le disque, nonobstant bien sur un coup de main pour certains instruments.
Les onze chansons qui composent l'album sont autant de déclaration d'amour flirtant tantôt avec une dream pop éthéré mais pas chiante, tantôt avec le shoegaze, voir avec ce qu'il y à presque de plus banal dans la musique alternative.
Tout ces mots valises sont bien pratique bien que trop généraliste. Ce qui compte là dedans, en fin de compte, c'est de savoir que l'album est foutrement bien. J'aimerais mettre foutre partout, parce qu'il accentue le propos. Concrètement, c'est presque trop beau pour être vrai. Il n'y à pas une seule chanson de remplissage dans cette galette. Chaque chansons est un single en devenir, composé, enregistré, arrangé à la perfection. L'ambiance est parfois nostalgique, un peu triste, mais on sent l'espoir jamais bien loin dans ces chansons dont aucune ne ressemble à la précédente, ce qui es assez rare pour être noté. C'est la très très bonne surprise de a fin du mois de mars, un disque parfait pour les première belles journées qui arrivent.
Il est de bon ton, en ce moment, d'apprécier cet album. Tout le monde en a déjà parlé mais peu importe, il fallait que je tire ça au claire. J'ai une aversion viscérale pour les consensus en tout genre, qu'ils soient fait autour d'un objet d'art ou bien d'une personne, ou tout le reste. Le consensus, c'est de la merde, c'est la mort de l'individualité, c'est 1984 de George Orwell.
Bien sur que j’exagère, l'humour est un ressort comme un autre pour introduire une idée. C'est donc tout a fait prudemment que j'ai écouter plusieurs fois ce disque, dans différentes circonstances, à différent moment, afin de bien pouvoir en comprendre sa substance.
D'abord refroidi, il m'aura fallut longtemps pour arriver à entrer dans celui ci. La faute à deux premières chansons toutes molles et sans saveurs qui avait tendance à me refroidir d'entrée de jeu.
Mais passer ce désagrément, c'est au final un pure plaisir. Alors oui, j'adhère au consensus, ça m'arrive, ça arrivera encore, je ne vais pas bouder mon plaisir par pure snobisme idiot. CANNIBALE est un excellent premier album qui réussit le pari de jeter des passerelles entres les Doors et des sonorités/rythmique africaine, entre une certaine vision d'un rock garage envolé et sale et le psychédélisme doux et euphorisant des débuts. Comme quoi, tout arrive. Et c'est très bien.
Il est bon de constater que ce genre de groupe existe encore, que les créateurs ne sont pas mort et que la France est encore capable d'accoucher de pépite de ce genre, à l'heure ou la production française étouffe de médiocrité sur la plupart des supports médiatiques.
Un disque résistant, donc. C'est tout le concept de cet album prodigieux. Parce que pour Benjamin John Power, l'humanité vas décidément dans le mauvais sens. Tout fout le camp ma bonne dame, il n'y à plus de saison !On va tout de suite pardonner à l'auteur d'enfoncer des portes ouvertes, parce la sincérité de sa démarche est sincère, que Blanck Mass n'a créer que de très bon disque (si si, même le premier), et que décidément, ce dernier ne fait pas exception à la règle.
Les sept pistes de l'album alterne avec compositions faussement tranquille entre deux morceaux de techno carrément bandante, surtout quand on étire entre sept et neuf minutes à chaque fois, histoire de pas bouder son plaisir. Alors de la à dire que c'est le meilleur de l'écossais, il n'y a qu'un pas que j'ose franchir, et ce malgré tout l'amour que j'ai encore pour l'organique Dumb Flesh qui m'avait laissé en proie à une presque extase. Je peux donc continuer à dire tout l'amour que j'ai pour cette techno vernis d'ambient aux multiples accents et qui évoque aussi bien la haine la plus profonde comme le contentement le plus absolu, en passants par une large palette d'émotions. Must Have.
Le disque idéal du road trip nocturne, ou à défaut, de ceux qui en rêve en regardant la nuit par leurs fenêtres, quand les lumières de la villes ne sont plus qu'une rumeur orange dans le fond du paysage et ou l'imagination y fait voir comme en plein jour. Le disque du voyage au fond du fauteuil, le cul vissé sur la chaise mais l'esprit en route pour Ganymède. Un disque beau, comme absolument tout ceux d'Arandel depuis Solarispellis. Il faudra désormait ajouter d'autres nuances de fauves sur la palettes des motions peinte en musique, avec en point d'orgue la noirceur de la nuit, l'horizon du matin qui vient et la sérénité retrouvé pendant une quarantaine de minutes à l'écoute du disque. Beau et bon.
Déjà neuf album pour Spoon et une discographie respectable qui tient, bon gré mal gré, le niveau d'un groupe qui continue d'explorer son petit univers dans son coin, quitte à sonner moins inspiré que ses prédécesseur. Non pas que l'album soit insipide, il est largement écoutable et de très bonne facture. C'est juste que sur une discographie aussi vaste, il est difficile de garder le cap et de sonner comme aux débuts (souvent regretté, à tord). Ce Hot Thoughts contient quelques fulgurances inspiré qui rehaussent chaque chansons au moment même ou l'on pensait qu'elles n'étaient là que pour le remplissage. En résumé un bon disque, sans être le meilleur, d'une discographie qui force le respect quand on sait qu'ils sont peut à atteindre une tel longévité musicale. Vaut largement l'argent que vous dépenserez pour l'acheter.
A l'image de la photographie choisi pour illustrer la pochette de l'album, il y à quelque chose de crépusculaire et de terminateur dans ce mystérieux "They Fall But you dont", mais aussi du recommencement de la course d'Hélios. après tout, difficile de savoir si c'est le soir ou le matin ici, tout comme l'écoute de l'album brouille les pistes avec les émotions. Est ce triste, ici ? Ou bien le contraire ?
De la chute de qui ou quoi est il question ici ? Celle de l'homme ? De sa renaissance ?
Certains passages s'apparente à une véritable descente aux enfers, Paul Regimbeau aka Mondkopf nous avais déjà familiarisé avec cet univers sombre, rugueux, glauque et même crasseux, mais aussi à la lumière qui perce toujours quelques part dans le noir, de façon presque divine.
C'est tout le tour de force de Mondkopf d'arriver à sortir un album à la fois d'une noirceur inégalé, carrément anxiogène par moment, et porteur d'espoir ( Vivere Pt.5et finale ) tout en gardant ce sens de la mélodie qui rend audible l’ensemble . Disque plus cohérent que sont prédécesseur, signalons le, il ratisse extrêmement large sur la palette des émotions et ce veux aussi plus accessible. J'ignore encore si le disque est meilleur que ses grands frères, mais il est d’ors et déjà parmi mes grand favoris de l'année qui commence.
Avec toute la naïveté et l'énergie qu'un groupe peu produire à ses débuts, Circa Waves signe un album très frais, énergique et varié. Fureur et douceur se partagent l'affiche à égalité avec un très bon sens de la mélodie qui fait honneur au groupe. Un album éclectiques à souhait pour ceux qui aime le rock qui ne se prend pas la tête sans pour autant tomber dans le piège de la copie fadasse. Un disque très honnête, bien qu'inégal, qu'on écoute en toute circonstance et qui s'adapte à toute les humeurs. Vraiment bien.
C'est déjà le quatrième album de Cloud Nothing dont on parlera ici, autant dire qu'on aime ça, puisqu'on suis le groupe de Cleveland depuis presque sept ans maintenant, une discographie prolifique et toujours au niveau depuis 2010.
Si l'énergie est bel et bien présente, on sent la rage moins haute, et c'est peu être ce qui pèche dans l'album. Si le groupe avait fermé une porte avec son précédent opus, celui ci fait trop réchauffé, redite, à mon gout. Il sera évidemment énorme en live, car le groupe nous a habituer à des show pété d'énergies et de fougue. La fin de l'album, avec l'enchainement de Sight Unseen, Strange Year et de Realize My Fate, sauve l'ensemble avec le retour des rythmes lourds, de ces guitares saturé au delà du raisonnable et d'un chant hurlé à la limite du saignement. Donc ce n'est pas le meilleur album du groupe qu'on écoute, malgré des qualités indéniables, mais un disque moyen contenant quelques pépites qu'on écoute quand même avec beaucoup de plaisir.
Un bel album pour Temples, qui confirme l'essaie, comme le veut la formule consacré. Cet album contient juste ce qu'il faut du parfait dosage. Les synthés omniprésent n'écrasent pas la production, le chant est parfaitement ajusté aux morceaux. En fait à l'écoute de l'album de Temples, on pourrait bien se demander ce qu'il reste encore à écrire et composé dans le style psych pop tant celui ci connait un engouement sans précédent depuis quelques années. A n'en point douter, on est en face d'un disque efficace, ciselé avec amour, produit dans un cocon duveteux, écrit avec patience et passion. Si le disque se hisse au niveau des meilleurs (Wampire, Tame Impala), il ne les dépasse jamais. Le résultat est donc un disque très agréable à écouter, entrainant, mais dont les ficelles et les mécanismes sont déjà connus de tous. Cela n'enlève rien au plaisir ressentit, absolument rien, d'autant que la seul concurrence sérieuse du groupe actuellement provient du groupe King Gizzard and the Lizard Wizard, qui joue dans un registre différent bien que dans le même genre général.
Soit un contexte favorable, associé à un disque honnête et de très bonne facture, qui confirme le statut de Temples comme groupe qui compte dans le milieu. Sans doute un des disques qui se retrouvera dans les top de fin d'années, si jamais rien ne vient l'enterrer trop tôt.
Il y a quelque années, on à pu entendre King Ju annoncé, lors d'une interview, que "Tout est vrai dans Stupeflip".
Partant de ce constat, on peut ré écouter la discographie du CROU d'une oreille nouvelle, cherchant le sens caché caché. Car il s'agit d'une grande partie de cache cache, qui dure depuis quelques années déjà. Chaque chanson possède ses références occultes, son histoire secrète, le tout distillé au compte goutte par un King Ju dont l'écriture à toujours eu, à mon sens, une vertu thérapeutique, du moins pour lui.
Avec Stup Virus, on peut se demander, avec une légère inquiétude, si King Ju vas mieux. Pas question ici de se livrer à une analyse psychologique, que je ne souhaite pas faire, mais plutôt de constater qu'après trois album, on ressasse toujours les mêmes poncifs chez stupeflip. A croire que King ju, esclave de ses propres démons, tourne en rond, incapable d'aller de l'avant, ou ne voulant pas le faire. Nonobstant cela, on notera une évolution musicale intéressante, avec une utilisation de synthés beaucoup plus marqué, et plutôt talentueuse, donnant à l'album des ambiances plus marqué, profondes. Finalement, King Ju, c'est un peu un type normal au prise avec ses démons mais qui aurait eu accès à d'autres instruments pour composer sa musique.
On y trouvera la galerie habituel de personnages de stupeflip, protagoniste masqué miroirs des multiples personnalité de l'auteur, qui continue d'égrener sa mythologie avec parcimonie au fil des albums, construisant un univers à la fois glauque, terrifiant et drôle, comme un cauchemars éveillé. Des révélations sur l'origine du CROU sont également distillé au fur et à mesure de l'album. Après un tel album, on se demande bien ou vas aller Stupeflip, qui atteint ici la limite de son concept en tant que groupe avec son histoire. Une page d'histoire se tourne, mis en son et en imagination au fur et à mesure des quatre album, témoin de l'état mentale de leur créateur. A l'écoute, j'ai parfois peur qu'il s'agisse d'un album pour dire au revoir, un testament musical, et j'espère de tout mon cœur avoir tort.
Pluie dehors, un souffle de vent qui balaie les arbres encore en hiver, et le Sensorimotor de Lusine, comme une évidence. Il fait gris, il fait humide, froid, mais il y a quelque chose de chaleureux dans cette musique électronique qui se veut inspirée, par exemple, par le vol des oiseaux en groupes, de cette fluidité qui découle de chacun de leurs mouvements, comme s'ils possédaient un sens secret pour se mouvoir sans jamais se toucher.
C'est ce que l'on peut qualifier de musique organique, chaude et douce qui laisse assez de place à l'interprétation de chacun, selon le lieu, le moment, l'humeur. Bref, c'est un bon disque de fin d'hiver, alors que tout émerge enfin à la vie.
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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